No More Blog
jeudi 31 octobre 2024
mercredi 14 mars 2018
Quand le feminisme est incompréhensible pour les non-féministes
Voici un message d'entreprise qu'on m'a fait suivre :
Conférence - La parentalité est-elle un frein à l'évolution professionnelle ?Le 8 mars dernier se tenait une conférence sur le thème de la parentalité au travail.
Au programme :
- Présentation du réseau « Femmes actives » du groupe
- Restitution des résultats de l’enquête Groupe sur la parentalité au travail
- Échange avec Martha Michou, DRH
L’Equipe Com’
Pourquoi est-ce incompréhensible pour le commun des mortels ?
L'équipe "com" commence par utiliser le néologisme sexuellement neutre : "parentalité". Rien que là ils ont perdu 90% des gens normaux. Pour comprendre ce dont parle la conférence, il faut être déjà féministe ou anti-féministe !Mais ils veulent parler des freins aux carrières... sachant que la "parentalité" n'est un frein que pour les femmes !
Ils auraient dû utiliser le mot "maternité", qui désigne bien la "parentalité" de la femme !
Le premier thème présenté est le groupe des femmes de l'entreprise. C'est en plus une conférence qui a eu lieu le 8 mars, journée de la femme. On voit bien que la conférence n'avait aucune intention d'aborder la paternité, c'est à dire la "parentalité" des hommes !
L'équipe "Com" prend donc le risque de ne pas est comprise dans sa Com' pour paraître moderne et féministe mais se vautre complétement.
Au final ils ne s'intéressent qu'aux problèmes des femmes. C'est bien là tout le problème du féminisme moderne : il est soit-disant pour l'égalité, mais n'adresse que les problèmes des femmes de manière biaisée.
Écœurant !
PS : encore une fois, il est dommage que la journée de la femme se soit transformée en la journée des mensonges féministes !
lundi 15 janvier 2018
« Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle » par un collectif de 100 femmes
Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste.
À la suite de l’affaire Weinstein, a eu lieu une légitime prise de conscience des violences sexuelles exercées sur les femmes, notamment dans le cadre professionnel où certains hommes abusent de leur pouvoir. Elle était nécessaire. Mais cette libération de la parole se retourne aujourd'hui en son contraire : on nous intime de parler comme il faut, de taire ce qui fâche et celles qui refusent de se plier à de telles injonctions sont regardées comme des traîtresses, des complices ! Or c'est là le propre du puritanisme que d’emprunter, au nom d’un prétendu bien général, les arguments de la protection des femmes et de leur émancipation pour mieux les enchaîner à un statut d'éternelles victimes, de pauvres petites choses sous l'emprise de phallocrates démons, comme au bon vieux temps de la sorcellerie. De fait, #metoo a entraîné dans la presse et sur les réseaux sociaux une campagne de délation et de mise en accusation publique d’individus qui, sans qu’on leur laisse la possibilité ni de répondre ni de se défendre, ont été mis exactement sur le même plan que des agresseurs sexuels. Cette justice expéditive a déjà ses victimes, des hommes sanctionnés dans l’exercice de leur métier, contraints à la démission, etc., alors qu’ils n’ont eu pour seul tort que d’avoir touché un genou, tenté de voler un baiser, parlé de choses « intimes » lors d'un dîner professionnel ou d’avoir envoyé des messages à connotation sexuelle à une femme chez qui l'attirance n'était pas réciproque. Cette fièvre à envoyer les « porcs » à l’abattoir, loin d’aider les femmes à s’autonomiser, sert en réalité les intérêts des ennemis de la liberté sexuelle, des extrémistes religieux, des pires réactionnaires et de ceux qui estiment, au nom d’une conception substantielle du bien et de la morale victorienne qui va avec, que les femmes sont des êtres « à part », des enfants à visage d'adulte, réclamant d’être protégées. En face, les hommes sont sommés de battre leur coulpe et de dénicher, au fin fond de leur conscience rétrospective, un « comportement déplacé » qu’ils auraient pu avoir voici dix, vingt, ou trente ans, et dont ils devraient se repentir. La confession publique, l’incursion de procureurs autoproclamés dans la sphère privée, voilà qui installe comme un climat de société totalitaire.
La vague purificatoire ne semble connaître aucune limite. Là, on censure un nu d’Egon Schiele sur une affiche ; ici, on appelle au retrait d’un tableau de Balthus d’un musée au motif qu’il serait une apologie de la pédophilie ; dans la confusion de l’homme et de l’œuvre, on demande l’interdiction de la rétrospective Roman Polanski à la Cinémathèque et on obtient le report de celle consacrée à Jean-Claude Brisseau. Une universitaire juge le film Blow Up de Michelangelo Antonioni « misogyne » et « inacceptable ». À la lumière de ce révisionnisme, John Ford (La Prisonnière du désert), et même Nicolas Poussin (L’Enlèvement des Sabines) n’en mènent pas large. Déjà, des éditeurs demandent à certaines d’entre nous de rendre nos personnages masculins moins « sexistes », de parler de sexualité et d’amour avec moins de démesure ou encore de faire en sorte que les « traumatismes subis par les personnages féminins » soient rendus plus évidents ! Au bord du ridicule, un projet de loi en Suède veut imposer un consentement explicitement notifié à tout candidat à un rapport sexuel ! Encore un effort et deux adultes qui auront envie de coucher ensemble devront au préalable cocher via une « Appli » de leur téléphone portable un document dans lequel les pratiques qu’ils acceptent et celles qu’ils refusent seront dûment listées.
Ruwen Ogien défendait une liberté d'offenser indispensable à la création artistique. De la même manière, nous défendons une liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle. Nous sommes aujourd’hui suffisamment averties pour admettre que la pulsion sexuelle est par nature offensive et sauvage, mais nous sommes aussi suffisamment clairvoyantes pour ne pas confondre drague maladroite et agression sexuelle. Surtout, nous sommes conscientes que la personne humaine n’est pas monolithe : une femme peut, dans la même journée, diriger une équipe professionnelle et jouir d’être l’objet sexuel d’un homme, sans être une « salope » ni une vile complice du patriarcat. Elle peut veiller à ce que son salaire soit égal à celui d’un homme, mais ne pas se sentir traumatisée à jamais par un frotteur dans le métro, même si cela est considéré comme un délit. Elle peut même l’envisager comme l’expression d’une grande misère sexuelle voire comme un non-événement.
« Nous défendons une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle » par un collectif de 100 femmesEn tant que femmes, nous ne nous reconnaissons pas dans ce féminisme qui, au-delà de la dénonciation des abus de pouvoir, prend le visage d’une haine des hommes et de la sexualité. Nous pensons que la liberté de dire non à une proposition sexuelle ne va pas sans la liberté d’importuner. Et nous considérons qu’il faut savoir répondre à cette liberté d'importuner autrement qu’en s’enfermant dans le rôle de la proie. Pour celles d'entre nous qui ont choisi d'avoir des enfants, nous estimons qu’il est plus judicieux d’élever nos filles de sorte qu’elles soient suffisamment informées et conscientes pour pouvoir vivre pleinement leur vie sans se laisser intimider ni culpabiliser. Les accidents qui peuvent toucher le corps d'une femme n’atteignent pas nécessairement sa dignité et ne doivent pas, si durs soient-ils parfois, nécessairement faire d’elle une victime perpétuelle. Car nous ne sommes pas réductibles à notre corps. Notre liberté intérieure est inviolable. Et cette liberté que nous chérissons ne va pas sans risques ni sans responsabilités.
jeudi 27 avril 2017
Tout ce qui ne va pas avec Mélenchon
Tout ce qui va avec Mélenchon
Mélenchon s'est entouré de plusieurs économistes : Jacque Généreux. 134 économistes ont validé le programme de Mélenchon ! Selon ses économiste ce programme est le seul qui apporte des réponses aux cinq urgences économiques qui sont :
- la baisse du chômage,
- la réduction des inégalités,
- la lutte contre la financiarisation de l’économie,
- la transition écologique,
- la réforme des traités européens (qui dépossèdent les États de leurs leviers de politique macroéconomique)
Contrairement aux autres candidats, Mélenchon avait un plan général pour la France :
- le développement des énergies renouvelables
- la généralisation du bio dans les cantines
Ces développement sont des investissements vers l'avenir : le développement d'un savoir-faire français va permettre de le vendre aux autres pays.
Mais aussi, pousser l'Europe vers la convergence sociale et fiscale : grâce au Brexit, l'Europe peut enfin ouvrir des discussions pour arrêter la mise en concurrence fiscale et sociale des nations.
Mélenchon a fait des efforts pour élargir son électorat :
- De "Parti de Gauche" il est devenu "mouvement des insoumis". Il a retiré les deux mots qui font peur : "Parti" devient "mouvement" qui fait plus moderne. "Gauche" est devenu "insoumis", ainsi, les centriste (et peut-être la droite) vont pouvoir voter sans crainte. En plus "insoumis" rappelle "indigné", le mouvement des espagnols et le livre de Stéphane Messel.
- Les drapeaux rouges ont disparu : le but est de ne pas faire peur aux modérés
- La Marseillaise a remplacé l’Internationale
Tout ceci prouve que Mélenchon souhaite modérer son discours.
Mais qui aime bien, châtie bien : voici ce qui ne va pas avec Mélenchon.
Le mythe de l'écart de salaire homme-femme
"Comment équilibrer la retraite ? En payant les femmes autant que les hommes !"
Sauf que... les femmes ne sont pas sous-payées...
Tout d'abord, nous vivons dans un monde concurrentiel : si vous êtes sous-payés, vous pouvez changer d'employeur.
Ce qui détermine votre salaire, c'est votre expérience, votre niveau d'étude, votre motivation au travail.
Hors selon les statistiques de l'INSEE :
- les femmes font plus de temps partiel : moins d'expérience et incompatible avec des postes d'encadrement
- les femmes ont des interruptions de carrières : beaucoup de femmes s'arrête de travailler pour élever les enfants
- les femmes sont moins actives (actif = qui travaille ou recherche un travail)
- les femmes arrêtent leur carrière plus tôt : hors l'expérience permet d'être mieux payé. Cela fait baisser la moyenne
- certains postes ont des exigences physiques : hors les femmes sont moins fortes, moins endurantes, pèsent moins, sont moins grandes.
- les femmes font moins d'heures supplémentaires
- les femmes travaillent plus proche de chez elles : prouvant que les femmes préfèrent un travail plus proche de chez elle à un meilleur salaire, mais aussi que leur champs de recherche est plus petit.
- les études ne sont pas les mêmes : les hommes s'orientent vers des études scientifiques quand les femmes préfèrent les études socialisantes : infirmière, éducatrice, psychologue... Hors les métiers scientifiques sont mieux payés.
- etc...
- etc...
La plupart de ces raisons pour lesquels les hommes sont mieux payé (en moyenne), ne peuvent pas être modifié par une loi ni en cinq ans.
Mais surtout, est-ce réellement œuvrer pour plus de bonheur dans la société, de (par exemple) forcer les femmes à retourner au travail ? Voulez-vous injecter des hormones aux femmes pour qu'elles soient plus fortes et plus endurantes ? Est-ce que ça ne pose pas d'autres problèmes étiques ?
Le (faux) problème de l'écart des salaires ne peut pas être résolu d'un coup de baguette (ou de loi) magique.
Encore faut-il que ce soit réellement un problème ! Un roi a voulu faire une loi qui interdirait au soleil de se lever pendant un jour : Mélenchon voulait faire la même chose avec l'écart de salaire homme-femme !
Le bricolage d'inscrire l'IVG dans la constitution
Je ne suis pas favorable à l'interdiction de l'IVG.
Ceci étant dit, l'IVG n'est pas un droit absolu des femmes. Quand le fœtus commence à être formé vers 3 ou 4 mois, son "droit à la vie" prime sur le droit de sa mère.
Le droit à l'IVG est donc encadré par des conditions. Ne serait-ce que la définition de ce qu'est un IVG me paraît complexe.
Ajouter ce droit dans la constitution me semble inutile (puisque ceux qui le remettent en cause sont minoritaires), et relever du bricolage amateur.
Les quotas de banlieue
Mélenchon proposait de mettre en place des quotas (sans les nommer "quotas") de personnes habitant des banlieues difficiles, pour les embauches de travailleurs.
Cette idée vient du constat que le taux de chômage y est très élevé, et en déduis (faussement) que les entreprises feraient exprès de ne pas embaucher ces personnes.
Tout comme l'écart de salaire, c'est prendre un problème par le résultat dont les causes sont multiples. Mais c'est surtout le manque de mixité sociale dans ces quartiers, le fait que les riches sont découragés par plusieurs facteurs (criminalité, commune peu complaisante avec les riches notamment pour garder un électorat communiste, etc). Tout ça fait qu'il y a une concentration de personne plus enclin à devenir chômeurs.
Le taux de chômage selon le diplôme :
- sans BAC : 16%
- avec BAC : 10%
- BAC+5 : 6%
Au delà du faux problème constaté, les quotas ne sont, de toute façon, pas une solution ! Un employeur cherchera toujours la meilleure personne pour son poste à pourvoir. Toute forme de quota, force l'employeur à prendre une personne non pas pour ses compétences mais pour un critère arbitraire.
La parité homme-femme
Mélenchon dit qu'il ne peut plus aller dans des conseils où il n'y aurait que des hommes.
Or cela sous-entend qu'il y a une forme de quotas dans ces conseils. Un quota ou une "discrimination positive" consiste à prendre quelqu'un pour une raison arbitraire au lieu de prendre la personne la plus adaptée pour un siège.
A partir du moment où des quotas sont mis en place, il y a donc une présomption d'incompétence pour ces personnes qui comble ces quotas. Ça dessert complètement le but d'origine : le quota ne fait que démontrer qu'il doit être retiré par l’incompétence des personnes qu'il met en place.
Conclusion
Mélenchon devra encore faire quelques coupes dans son programme, s'il veut convaincre.
mercredi 19 avril 2017
10 raisons de ne pas voter Macron
Voici donc 10 mauvaises rasions de voter pour Macron qui sont autant de bonne raison de ne pas voter pour lui !
Point 1 : Macron sort de l'ENA, et a fait exactement le même parcours que Hollande ou bon nombre de représentant politique. Il n'a rien de "différent des responsables politiques", car il est exactement comme eux ! Il est responsable de la politique économique de Hollande, en tant que conseiller, puis ministre. Tout ce que vous reprochez à Hollande, c'est de la faute de Macron !!
Macron se vante d'avoir eu un "vrai métier", ce qui est très insultant pour les fonctionnaires (que sont la plupart des hommes politiques). Mais vu le niveau de "vrai salaire" qu'il a dû recevoir, je doute qu'il ait déjà eu un "vrai problème" dans sa vie...
Ce point est donc un MENSONGE.
Point 2 :Réduire le nombre de député ne va rien résoudre. Il faut d'abord que les députés soient présent à l'assemblée, qu'il ne soient pas Maire ou conseiller, ou aient un autre métier ailleurs. En particulier, tout métier qui exige un secret du nom des clients, comme, par exemple, avocat d'affaire, devrait être interdit d'exercer.
Je ne suis pas contre embaucher comme assistant des membres de sa famille, à condition de prouver la réalité du travail.
L'inutilité du CES (Conseil économique et social) a maintes fois été dénoncé par la cours des comptes, mais sont-il classés comme "parlementaires" ?
Réduire le nombre de député va permettre de :
- soudoyer plus facilement le parlement
- diminuer le nombre de compétences
- diminuer la représentativité de l'assemblée, qui n'est déjà pas glorieuse : en clair on va éliminuer le FN (ce n'est pas forcément une perte), les communistes et probablement les verts de l'assemblée nationale.
Ce point est donc CONTRE MACRON.
Point 3 : contrairement à Macron, Mélenchon s'est entouré de vrais économistes qui ont passé un an à chiffrer son programme.
Macron n'a que Macron comme conseiller économique ! Et nous avons son plan puiqu'il l'a déjà commencé en tatn que conseiller de Hollande puis ministre.
Le grand plan économique de Macron, est bien-entendu de ne rien faire : c'est le principe du libéralisme. Il "libère" l'économie en rendant plus flexible les "moyens de production" que sont les travailleurs. Le but est de payer moins cher les travailleurs, qui voient leur niveau de vie baisser.
Plus le marché du travail est flexible, plus les travailleurs deviennent remplaçables.
Le danger de la politique libérale européenne, c'est que les peuples voit l'Europe comme un ennemi. En clair, contre la montée des nationalismes, il faut que l'Europe mette en place une convergence des politiques sociales et fiscales.
L'Europe ne pourra pas faire l'économie d'une convergence sociale et fiscale, sinon la montée des nationalismes va détruire l'Europe !
Ce point est donc CONTRE MACRON.
Point 4 : Mélenchon dit qu'il sera indépendant parce qu'il n'a plus de carrière, il est en fin de carrière. Au Macron, c'est l'inverse : il est en début de carrière. Il devra prévoir sa vie après celle de président !
Ce point est donc un MENSONGE.
Point 5 : Nous savons très bien que Macron fait partie de la fausse gauche, vraie droite libérale. Il ne fait là que justifier son débordement à droite. Quoiqu'il en soit, savoir faire des compromis, est effectivement une caractéristique de la politique, que Macron est loin d'être le seul à savoir le faire.
Ce point est donc VIDE.
Point 6 : Plus d'heures supplémentaires, payées moins chères ? Mais c'est exactement ce qu'on reproche à la loi El Khomhi !
A un moment où il y trop de chômeurs, il vaut mieux diminuer le nombre d'heures pour que les entreprises embauchent ou puissent réduire leur activité.
Ce point est donc CONTRE MACRON.
Point 7 : c'est une base du marketing : le premier du marché, ne va pas attaquer les concurrents qui sont derrière.
Ce point est donc VIDE.
Point 8 : les pauvres (enfin chômeurs) n'ont pas beaucoup d'argent ? Ce n'est pas grave, on leur retirera tout de même !
Être au chômage est déjà une violence psychologique, mais en plus il faudrait que l'administration du pôle emploi vous harcèle et vous menace de vous sucrer les allocations. Au lieu de soutenir et de remonter le morale, le système vous menace, et vous assomme : rien de tell pour vous pousser au suicide !
Il est effectivement moins dangereux de s'attaquer aux petites gens. Le résultat étant de faire croire que le chômage va disparaître si on le cache sous le tapis : les mauvais chômeurs vont disparaître des listes de pôle emploi alors qu'il continuerons à chercher un emploi. Absurde et abjecte !
Ce point est donc CONTRE MACRON.
Point 9 : Faisons quelque chose... que la loi nous oblige à faire !
Ce point est donc VIDE.
Point 10 : Je supposerais que "catastrophe" signifie "FN". Mais dans aucun sondage, Lepen ne peut gagner.
Ce point est donc VIDE.
Il y a d'autres propositions au dos des ces points. Pour chaque point qui vont dans la bonne direction, Mélenchon propose la même chose, mais en mieux. Par exemple Macron propose 50% de bio dans les cantines, quand Mélenchon propose 100%. Or on sait que lors de négociation parlementaires, nous obtiendrons moins que ce que le candidat propose. Mieux vaut partir de 100% pour ce point-là.
Conclusion
Parmi les 10 points mis en avant par Macron :- 2 sont des mensonges
- 4 sont vides (car tous les candidats font pareil)
- 4 sont en fait contre Macron (+ les 2 mensonges dont la vérité joue contre Macron)
jeudi 13 avril 2017
8 mars : la journée des femmes
Pourquoi le 8 mars est-il la journée de la femme ?
Le 8 mars 1917 des femmes ouvrières manifestent à Saint Petersbourg pour réclamer du pain et le retour de leur maris. C'est le point de départ de la révolution bolchévique.En 1921 Lénine déclare le 8 mars, journée internationale de la femme "pour libérer les femmes travailleuses de la cuisine, du ménage (et de la religion)".
Après la 2nde guerre mondiale, cette journée de généralise à tout le bloc communiste.
En France c'est le PCF en 1957 pousse pour célébrer cette journée des femmes travailleuses, au pretexte d'une grève de couturières à New York aurait eu lieu le 8 mars 1857... mais elle n'a jamais existée car c'était un dimanche (les ordis n'existaient pas pour vérifier ce genre de mensonge).
Le 8 mars 1977 l'ONU déclare le 8 mars "journée des nations unies pour les droits de la femme et la paix internationale" (comme ça on peut se faire la guerre tout le reste de l'année) ou plus court "journée internationale de la femme".
Le 8 mars 1982 en France la ministre déléguée aux droits de la femme officialise cette journée (mais sans décret ni loi).
Sans rire : il y a une journée de l'homme !
Le 7 février 1992, le 19 novembre est déclaré la journée internationale de l'homme.Cette journée a été ré-instituée en 1997, inaugurée par une femme, Madame Ingeborg Breines, directrice de la femmes, de la culture de la paix à l'UNESCO !
En fait, bien avant, en Russie, depuis 1919, le 23 février est le jour des Défenseurs de la Patrie. C'est un jour où les civiles (dans la pratique, les femmes) doivent remercier les militaires et ancien militaires, (c'est à dire dans la pratique tous les hommes adultes, à cause de la conscription masculine). Pour contre-balancer ce "jour des hommes et des armées", le "jour des femmes et de la paix" a donc été créé (en 1921).
Le 8 mars est-il vraiment un jour féministe ?
Il est ironique de se rendre compte que les femmes en 1917 ne demandaient pas plus d'indépendance, ni plus de droits, mais... le retour des hommes pour qu'elles puissent manger et se reposer. Donc que les hommes reviennent prendre leur place dans les foyers ! Tout le contraire de ce que demande le féminisme moderne.L'ironie de l'histoire ne s'arrête pas là : Poutine a interdit toutes les manifestations féministes ce jour-là, et a arrêté les féministes qui ont malgré tout désobéi. L'URSS avait fait la promotion avec des revendications féministes. La Russie moderne interdit d'ailleurs toute formation d'ONG ou parti politique qui utiliserait les mots "féministes" ou "genre" dans ses statuts.
Toute la difficulté de l'ONU, est bien de promouvoir ce jour de la femme, sans en faire un jour du féminisme. Ceci prouve encore une fois que "féminisme" et "défense des droits des femmes" ne sont pas synonymes !
Conclusion
Bonne fête à toutes les femmes !lundi 10 avril 2017
Tout est sexiste : seconde édition
- Le monde de l'architecture est sexiste : selon une femme-architecte qui a reçu un prix d'architecture. Parce que les hommes ne subissent-ils aucune pression et aucune concurrence entre eux dans le monde de l'architecture ?
- Le positionnement des présentateurs à la télé est sexiste : parce qu'être à gauche ou à droite de l'écran semble tout changer ! A moins que ce ne soit qu'une question de bon profil pour les deux présentateurs !?
- La City de Londres est sexiste : (tout comme l'architecture) parce que les hommes ne sont-ils pas eux-mêmes entre eux en compétition pour ces hauts postes à responsabilité ? Est-elle faite pour ce monde compétitif ? N'est-elle pas en train de demander un traitement de faveur, parce qu'elle est une femme ?
- Le réalisateur de Ghostbuster/SOS Fantôme 2016 affirme que ses producteurs sont sexistes après avoir affirmé que les fans de Ghostbuster/SOS Fantôme étaient sexistes : le meilleur moyen de continuer à faire des films est-il vraiment d'insulter les spectateurs pour les inciter à aller le voir puis d'insulter les producteurs de Hollywood quand ce film ne marche pas ? C'est de la politique de la terre brûlée ?
- L'affiche de X-Men:Apocalypse est sexiste, parce qu'une super-héroïne est montrée en difficulté... sachant que dessiner une couverture de BD-comics où le super-héros est en difficulté est extrêmement courant et très vendeur !
- Une description légèrement humoristique d'une robe est sexiste. "La robe vous mettra tellement en valeur que les hommes oublieront pourquoi ils sont en colère contre vous" affirme la description. En quoi est-ce sexiste (dans le sens "négatif pour les femmes") ?
- Le nom "Morrison" est sexiste car il contient le mot "son" (fils en anglais).
- Certaines féministes affirment aussi que le mot "Histoire" ("History") est sexiste parce qu'il contient "His" (qui signifie "son" quand le possédant est un homme. Elles veulent le remplacer par "Herstory"...
- Les enfants de 4 ans sont sexistes ou découvrir que quand on tire les cheveux d'une fille, elle pleure, mais un garçon vous frappe en retour.
- "Une étude montre que les personnes qui sont contre l'avortement, sont sexiste". En dehors de tout débat théorique, les féministes sont déjà convaincus que les anti-avortements sont contre les femmes, en ignorant tout apport culturel et religieux. Mais une "étude" semble réussir à déterminer qui est ou n'est pas sexiste, de façon totalement impartiale, combien même la notion de "sexisme" ait une définition floue est très partiale !
- La météo est sexiste ! Car les ouragans avec prénom féminin tuent plus que les ouragans avec prénom masculin. Rappelons que les prénoms des ouragans sont choisis par ordre alphabétique et alternativement avec des prénoms masculins et féminins, bien avant que l’ouragan n'est fait de victimes. Mais l'hypothèse (non vérifiée) des articles est que les ouragans avec un prénom féminin serait pris moins au sérieux que les ouragans avec un prénom masculin : les gens se protégeraient moins.
L'orgasme mâle est sexiste ?
Le nombre d'articles traitant de l'orgasme "mâle" et "femelle" est délirant. La différence entre les orgasmes des hommes et des femmes n'est pas surprenant pour quelqu'un qui est convaincu que nous sommes biologiquement différents et que nous avons psychologiquement des besoins différents. Mais quand les féministes élevées à grand coup de théorie du genre se heurtent à la réalité physique de cette différence, ça donne des délires drôles ou alarmant selon le cas.- "Le double standard sexiste des orgasmes"
- Jessica Valentin (la célèbre troll féni-nazi du Guardian) : "Les femmes méritent l'égalité orgasmique".
- L'écart orgasmique : pourquoi les femmes partent moins souvent que les homme et comment y remédier
- etc...
- etc...
Les féministes adorent cette étude qui démontre que les partenaires sexistes et égoïstes font de mauvais partenaires sexuels... combien même une autre étude démontre exactement le contraire : plus une personne recherche son propre plaisir sans s'occuper des désirs de son partenaire, plus son partenaire est comblé.
Sans surprise, une autre étude "prouve" que les femmes avec une vision sexiste auraient moins d'orgasmes : et l'avis de celui qui a mené l'étude n'a vraiment pas influencé le résultat ?
Et pourtant, une féministe explique pourquoi, elle ne sortira plus jamais avec un homme féministe (parce qu'un homme qui vous demande sans arrêt votre avis sur tout, c'est chiant !). Mais surtout nous pouvons nous demander pourquoi elle continue à faire la promotion d'une idéologie, qui, si elle est adoptée par tous les hommes, va la rendre malheureuse ?!?
Note : toutes les études "psychologiques" en général et en particulier dans celles citées dans cet article, peuvent souvent être attaquées à cause des points suivant :
- la signification floue de sexiste
- la taille de la population testée
- la représentativité de cette population : souvent des étudiants sur un unique campus d'une université américaine
- l'impartialité de la population : souvent des étudiants volontaires, enclin à répondre ce que veut entendre leur professeur (dont ils peuvent suivre les cours).