Dette publique
Nicolas Sarkozy, et ses sbires n'arrêtent pas de dire à tous les vents, qu'avec François Hollande aux commandes, les dépenses vont filer, et que la France va crouler sous les dettes... Et pourtant, cela fait 5 ans que Nicolas Sarkozy nous prouve par ses actes qu'il est un très très mauvais gestionnaire.
Nicolas Sarkozy a été ministre du budget du 30 mars 1993 au 11 mai 1995. Pendant cette longue période, la dette publique est passée de 39% à 55% du PIB.
Nicolas Sarkozy a été ministre de l'économie, du 31 mars 2004 au 29 novembre 2004. Pendant cette courte période, la dette publique est passée de 65% à 66% du PIB.
Nicolas Sarkozy est président de la république depuis le 16 mai 2007. Depuis la dette publique est passée de 64% à 85% du PIB. (La dette publique sur le site de l'INSEE)
Vous me direz, oui mais c'est la conjecture économique. Et pourtant quand Villepin ou Jospin étaient premier ministre, à partir du moment où le budget a été équilibré, il n'est jamais remonté.
Lionel Jospin a été premier ministre de 2 juin 1997 à 6 mai 2002.
1997 | 59,7% |
1998 | 59,6% |
1999 | 59% |
2000 | 57,5% |
2001 | 57,1% |
2002 (1er trimestre) | 57,4% |
Dominique de Villepin a été premier ministre de 31 mai 2005 à 15 mai 2007.
2005 | 66,8% |
2006 | 64,1% |
2007 | 64,2% |
Oui, on peut stabiliser le budget, à gauche comme à droite. Il suffit d'être rigoureux. Ce que Nicolas Sarkozy n'a jamais réussi à faire !
Cas d'école : la gestion de l’Élysée
A l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la présidence, le budget de l’Élysée a augmenté 7 fois plus vite que celui de l'état. Même les députés de droite n'ont pu s'opposer à la mise en place de contrôles plus sérieux sur le budget de la résidence du président. C'est un député PS qui épluche et surveille les excès du président. Par rapport à 2008, les dépenses de l'Elysée ont baissé de 18%.Voici un article d'OWNI qui résume les dépense de l'Elysée.
Cas d'école : la gestion de la Corrèze
De son côté François Hollande gère plutôt bien la Corrèze. Quand il a repris le département à la droite, les dépenses filaient sans contrôle. Depuis il a redressé la barre est pour la première fois cette année, le budget est équilibré.Et pourtant, il n'a rien sacrifié. Des tablettes numériques ont été distribués aux élèves des collèges.
Ceux qui soutiennent le "vrai travail", ne travaillent pas...
Voici une réflexion qui avait été déjà faite en 2007, mais qui est toujours valable : ceux qui votent pour Sakozy sont des retraités ou des hyper-riches qui ne travaillent pas !Une étude des intention de vote du premier tour par tranche d'âge montre que 41% des personnes agés de plus de 65 ans avaient l'intention de voter Sarkozy au premier tour.
Au second tour, François Hollande est en tête dans toutes les tranches d'âges sauf chez les plus de 65 ans.
Une étude des résultat dans les bureau de vote des quartiers les plus riches de Paris, montre que 45,1% des plus riches votent Sarkozy.
Nous sommes en fait à la conjonctions de plusieurs faits exceptionnels. Pour la première fois de l'histoire de la république, il y a plus de retraités qui votent que d'actifs. Les retraités sont maintenant plus riches que les actifs. Les retraités n'ont jamais eu autant de pouvoirs !
Et pourtant, Sarkozy a choisi délibérément d'endetter la France c'est à dire de demander aux générations futures de payer la pension de nos retraités actuels. Sarkozy l'a dit dès le départ : il ne baissera pas les pensions.
Ainsi, ceux qui nous disent "travailler plus pour gagner", ne travaillent pas. Ceux qui veulent la fin des 35 heures, sont des patrons ou des retraités.
Ce qui veulent reculer l'âge de la retraite, y sont déjà. D'ailleurs, ce recul de la retraite est fait progressivement, pour que ceux qui y sont déjà, ne soient pas obligés de retourner au travail.
Ceux qui veulent partir en guerre contre l'assistanat, sont des assistés car ils touchent une retraite ! Ce sont ceux qui ont le plus de dépenses de santé, alors qu'ils ne paient pas de cotisation à l'assurance maladie, mais qui continue à voter pour quelqu'un qui diminue les remboursements et privatise le système de santé (mutuels et cliniques).
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