lundi 11 novembre 2013

Féminisme et théorie du genre

La théorie des genres, tout le monde en parle, mais qu'est-ce que c'est ? Certains diront que la "théorie des genres" est une mauvaise traduction, et qu'il faut dire "étude des genres". Je préfère de mot "théorie" car la notion a été détournée pour imposer des points de vue politiques qui ne sont que des avis personnels et sont donc discutables (une théorie en quelque sorte).

Théorie du genre

Qu'est que le genre ? C'est votre identité sexuelle, ce que vous répondez quand on vous demande si vous êtes un homme ou une femme.

La notion est fortement liée à son histoire et aux idéologies féministes et aux mouvements de défenses des homosexuelles. Car, ces deux groupes ont intérêts à vouloir dissocier le sexe biologique du sexe ressenti.

Mais leurs intérêts communs semblent s'arrêter là. Certains mouvements féministes veulent gommer les genres pour que les hommes et les femmes se considèrent comme égaux. Tandis que certains mouvements homosexuels notamment les "transsexuel" veulent affirmer la différence entre hommes et femmes mais que chacun soit libre de choisir à quelle groupe il appartient. Ce qui n'empêche pas d'autres mouvements féministes et homosexuels d'avoir d'autres point de vue et de fonctionner ensemble.

Le terme "théorie du genre" ne désigne pas que la théorie elle-même, mais aussi toute l'idéologie portée par certaines féministes et certains mouvements homosexuels qui affirment que le genre est à dissocier du sexe biologique.

Aux États-Unis, beaucoup de laboratoires de psychologie ont pris pour thème la théorie des genres : ce qui lui apporte une caution universitaire et le fait que certains veulent l'appeler "études des genres" à la place.

Le terme "cis" a été inventé pour désigner ceux qui se définissent du même genre que leur sexe biologique. Ainsi, 99% de la population est cis-mâle ou cis-femelle. Ces cis-genres ne comprennent évidement pas cette notion du genre, puisque pour eux le genre et le sexe biologique sont forcement confondus.

Selon la théorie du genre, notre identité est entièrement forgée par nos relations sociales, entre autre par la manière dont nos parents, et nos professeurs nous éduquent, mais aussi au travers de nos relations avec nos amis.

Selon les féministes adeptes de la théorie du genre, dans un monde sans contrainte sociale liés à des stéréotypes sur les genres, toutes les différences entre les deux sexes disparaîtraient. Ainsi tous les secteurs (politique, économique,...) à tous les niveaux seraient alors investis par autant de femmes que d'hommes.

Pourquoi la théorie des genres est discutable

La théorie des genres peut être contredite sur de multiples plans. Voici quelques points qui posent problèmes :

  • la caution universitaire est-elle réelle ?
  • les différences physique entre hommes et femmes peuvent-elles être ignorées ?
  • la disparition des genres et l'absolue égalité entre hommes et femmes amènera-t-il leur bonheur ?
  • notre société actuelle est très proche de l'équivalence des droits des sexes

La caution universitaire ?

Aux États-Unis, les universités vivent souvent de dons de leurs anciens élèves et d'autres donateurs. Le travers de ce type de financement est que certaines études sont là pour attirer des fonds et n'ont pas de réelles bases scientifiques. Ainsi les études sur le genre se sont beaucoup développées car elles arrivent à se faire financer grâce à leur étiquette féministe et pro-homosexuelle. Les buts des donateurs sont diverses, mais intuitivement je dirais que les sujets idéologiques ont plus de chance d'attirer de gros financements.

Le problème est clairement mentionné dans l'épisode 15 de la saison 4 de The Big Bang Theory, The Benefactor Factor. Dans cette épisode une riche héritière veut coucher avec Leonard Hofstadter sinon elle ne donnera pas de don à son département de recherche qui en a cruellement besoin. Bernadette Maryann Rostenkowski convint Sheldon Cooper qu'il doit convaincre Leonard, en affirmant que les fonds iront aux études du genre si Leonard ne couche pas avec la riche héritière. Au final, Leonard accepte de se prostituer.

Comme je l'ai expliqué dans mon article Mensonges et Viols, les études des laboratoires de psychologie sont souvent orientées.

La science de la psychologie est appelée science mole : le sujet étudié est variables. Les résultats sont souvent des statistiques. Ceux qui sur-interprètent les résultats de la psychologie, transforme souvent un 70% en vérité absolue, ce qui est évidement absurde.

Ceux qui étudient la théorie des genres affirment que les études opposées, qui sont nommées théories essentialistes sont quasiment inexistantes de nos jours... ce qui est faux, comme le prouve le reportage en bas de cet article. Cela prouve que nous sommes face à des discours politiques et commerciaux qui sont là pour promouvoir leur propre financement.

Théorie essentialiste

La théorie essentialiste est l'opposée de la théorie du genre. Elle estime que les différences physiques (qui sont évidentes) entre les hommes et les femmes sont en tout ou partie responsables des différences psychologiques.

Cela peut être des différences directes ou indirectes.

Différenciation direct : les hommes et les femmes ont beaucoup de différences physiques : musculature, pilosité, chute de cheveux chez les hommes, barbe, voix, taille, le sexe, les seins, les cycles chez la femme. Il serait tout de même étonnant que les hormones s'arrêtent à l'entrée du cerveau. En particulier, les hormones de différenciation sexuelle sont sécrétées par l'hypothalamus, une partie du cerveau. Le cerveau est l'acteur le plus important de la différentiation sexuelle.

Différenciation indirect : les hommes sont plus forts que les femmes. Les femmes portent les enfants. Mais aussi, les femmes ont l'avantage d'être sûre que leur enfant est d'elle. Les femmes sont vulnérables pendant la grossesse. Tout ceci a des influences indirectes sur la psychologie des hommes et des femmes.

La théorie de l'évolution dit que la sélection "naturelle" favorise les traits de caractère qui améliorent les chances de survivre, de se reproduire et augmentent la survie de la progéniture.

Imaginez, deux populations qui se détestent. De chaque côté, il y a dix hommes et dix femmes. L'une des populations envoie tous ses hommes à la guerre, tandis que l'autre envoie toutes ses femmes. Après un combat équilibré, la guerre est suspendue pour cause de réduction très alarmante du nombre de combattants. Dans les deux camps, un(e) unique combattant(e) revient vivant(e) de la guerre.

Que va-t-il ce passer 18 ans plus tard ? Un homme peut inséminer plusieurs femmes, tandis qu'une femme ne peut porter qu'un enfant à la fois. D'un côté, vous aurez 10 fois plus de population. Qui va gagner la guerre revanche ?

Quoique vous fassiez, une peuplade qui aura tendance à mettre en danger ses femmes par rapport aux hommes aura moins de chance de survie qu'une peuplade qui aura tendance à mettre en danger ses hommes par rapport aux femmes.

Les femmes portent les enfants : les sociétés qui protègent les femmes des dangers mortelles, mais dont les hommes se mettent plus volontiers en danger, seront avantagées par rapport aux sociétés qui font l'inverse. Partir à la guerre n'est une obligation que pour les hommes. La différence de force découle d'ailleurs de cette différence des rôles entre hommes et femmes.

Différence de force : dès le plus jeune âge, les filles apprennent à user de manipulation. L'empathie et l'observation des humeurs des autres est plus utile aux femmes qu'aux hommes.

Vulnérabilité et descendance : certaines féministe affirment que le mariage est l'appropriation du vagin d'une femme par l'homme. C'est une vision très déformée, car elles oublient que les époux se doivent avant tout protection et soutien. Les femmes sont vulnérables, surtout vers la fin de la grossesse. En particulier, un accouchement sans assistance d'une sage-femme est très dangereux. Le mariage ressemble plus à un échange : pas d'adultère, contre protection. En particulier, un couple protège ensemble leurs enfants : le mariage ne saurait se résumer à un besoin supposément égoïste de l'homme.

Les féministes disent avec raison que les différences entre hommes et femmes sont dues à des problèmes que les humains ont affronté mais qui n'existent plus dans un monde moderne. Certes, mais nous ne saurions allé contre des milliers d'années d'évolutions. Aller contre sa propre nature, peut induire des sentiments de malaise tandis que s'y adonner peut nous apporter un peu plus de sentiments de bonheur : c'est bien ça le principe de l'évolution. Le fait est que sans que ce soit imputable à une quelconque construction sociale, les garçons et les filles auront de toute façon des comportements différents.

Sans aller très loin, il suffit de regarder comment le sexe lui-même influence directement l'homme ou la femme. La femme n'a-t-elle pas des humeurs différentes mensuellement ? L'homme n'est-il pas plus "excité" quand ses "couilles sont pleines" ? (en fait quand sa prostate est pleine). Le fait de vouloir sortir, est-il dû en une envie de s'amuser ou aux "hormones qui travaillent" ? Les hormones ont indéniablement une influence sur le comportement des adolescents qui cherchent entre autre à s'émanciper de leurs parents.

Les défenseurs de la théorie du genre, n'ont jamais eu d'enfants ou ne veulent pas voir les différences de comportement entre les garçons et les filles dès leur plus jeune âge.

Le féminisme avait un sens au siècle précédent

La dominance sociale des hommes sur les femmes est nommées par ces féministes, patriarcat. Le malheur des femmes est censé provenir de cette dominance. Bien entendu c'est incompréhensible de nos jours car le patriarcat a quasiment disparu. Pour bien comprendre, il faut retourne 50 à 100 ans en arrière. Avant, une femme n'existait qu'au travers de son mari. Toute décision sur son patrimoine devait être approuvée par son mari. Elle n'avait pas droit au vote : le vote du mari représentait celui du foyer.

Cette dominance était bien entendu le malheur de certaines femmes, celles qui voulaient faire autre chose de sa vie que le ménage de son mari. En particulier en cas de divorce ou de veuvage, une femme seule ne pouvait pas s'en sortir seule. La libération de la femme avait alors pleinement son sens : il s'agissait de se libérer de l'obligation d'être sous la tutelle d'un mari ou d'un proche parent mâle.

L'interruption volontaire de grossesse est aussi une libération, car être enceinte c'est être obligé d'arrêter sa carrière et de dépendre d'un homme pendant un temps. Le fait de pouvoir choisir quand les femmes veulent bien tomber enceinte, est un gain pour les femmes qui veulent planifier leur vie.

Avant, les femmes ne travaillaient pas. Les revenus du foyer provenait uniquement de l'homme, ce qui était une autre forme de dépendance.

Les crèches et les maternelles permettent aux parents seuls (homme ou femme) de garder leurs enfants pendant qu'ils travaillent. D'ailleurs les statistiques INSEE montrent bien que le nombre de foyers monoparentaux n'a jamais été aussi élevé de nos jours : l'obligation d'être en couple n'a jamais été aussi bas que de nos jours.

En plus, les hommes sont plus impliqués dans les tâches ménagères et l'éducation des enfants que ne l'étaient leur père ou leur grand-père. Certaines féministes pensent tout de même qu'il y a encore des choses à changer de nos jours : ce qui peut sembler être des problèmes de riches (ou "First World Problem") face à ce qui existait avant et même actuellement mais ailleurs sur la planète.

L'égalité à tout prix ?

La théorie des genres suppose que les hommes et les femmes sont par essence égaux. L'égalité en droit n'est alors pas suffisant, car selon certaines féministes, le patriarcat passé a encore des répercutions dans l'éducation des hommes et des femmes de nos jours. Pour éliminer ces traces du passé, il faudrait donc temporairement sur-compenser, pour avantager les femmes.

Pour la théorie essentialiste, l'égalité est impossible. Il faut alors parler d'équivalence, mais pas d'égalité.

Actuellement, l'égalité dans le droit est quasiment atteint partout. Il reste certains points qui sont en fait au désavantage des hommes.

Les questions sont maintenant de savoir si nous devons imposer des quotas pour forcer la présence de femmes dans certains secteurs. Quand des actionnaires élisent un PDG, doivent-ils le choisir pour le quota de femmes ou pour ses compétences ? Quand un patron d'une entreprise de déménagement embauche un nouvel employé, doit-il embaucher des femmes moins fortes ? Dans un magasin, des caissières ont élu leur représentant syndicale ; c'était l'unique homme. Dans un incendie, une femme pompier pourra-t-elle transporter aussi bien les victimes qu'un homme pompier ?

La théorie essentialistes affirme que les hommes et les femmes sont différents. Ces différences font que les hommes et les femmes se sentiront naturellement plus à l'aise dans certaines activités.

La recherche du bonheur

Dans un monde sans genre, les hommes et les femmes sont censés être plus libres, et donc censé être plus heureux. Mais cette différence est-elle ressenti comme un problème par la majorité des gens ? S'il est vrai qu'il y a un siècle, être un homme était un avantage énorme, qui peut dire la même chose aujourd'hui ?

Dans un monde sans genre, nous serions aussi sans repère sexuel. Or l'humain est un animal vivant dont l'un des buts est de se reproduire. Les rapports sexuels font partie de son équilibre psychologique. Ne pas être capable de repérer qui est un homme ou une femme pose alors un problème. Mais il est vrai qu'avoir des relations homosexuelles n'est pas un problème pour les féministes lesbiennes.

Certaines féministes considèrent qu'avoir des enfants est une contrainte imposée par la société : est-ce vraiment l'avis de la majorité ? Chacun fait ce qu'il veut. Elles ne veulent pas avoir d'enfant, c'est leur problème, mais qu'elle ne projette pas leur vision de leur idéal de vie comme étant celui de tout le monde.

Les plus extrémistes veulent réduire le nombre d'hommes sur Terre à 10% de la population. Pensez-vous vraiment que l'idéal de toutes les femmes est de partager un homme avec huit autres femmes ? Comme ses extrémiste sont aussi lesbiennes, on comprend vite que ce déséquilibre dans la population ne les gênent pas. Ce qu'elles ne réalisent pas c'est que les hommes restants, seront traités comme des rois, et que la majorité des femmes ne sont pas lesbiennes, et ne seraient pas nécessairement heureuse d'une telle situation. En fait elles veulent que les hommes soient exclus d'un continent : croient-elles vraiment que toutes les femmes resteront sur le continent sans homme ? Moins de 1% des femmes sont de nos jours bisexuelles ou lesbienne.

Regardez bien quel est l'idéal des féministes que vous écoutez : considérez-vous vraiment que leur idéal de vie est le vôtre ?

Le bonheur des humains passe-t-il par un monde où nous ignorerions comment distinguer un homme d'une femme ?

Les écoles sans genre en Suède

Les concept des écoles sans genre en Suède est très étrange.

Les éducateurs ont fini par interdire certains jouet comme les voitures à taille d'enfant. Ils ont aussi éliminé les périodes de jeu libre, car les garçons préféraient des jeux plus turbulents que les filles et de fait les filles et les garçons avaient naturellement tendance à jouer séparément.

Les enfants sont donc constamment sous la surveillance d'un adulte. Le but des écoles sans genre était de libérer les enfants des contraintes de la construction sociale des genres. Dans les faits, les enfants sont constamment surveillés pour éviter que le naturel des identités sexuelles reprennent le dessus. Drôle de libération, j'appelle plutôt de la contrôle des pensées ! Cette méthode d'éducation ressemble fortement à ce que ferait une dictature.

C'est fabuleux d'avoir sous les yeux la preuve de la fausseté de la théorie des genres mais de vouloir renforcer l'application de cette théorie.

Le paradoxe norvégien

Voici une émission nommée "Brain Washing". Voici en gros le propos.

La Norvège est classée numéro un en terme de pays pro-féminisme. Étonnamment, 10% des infirmières sont des infirmiers, et 10% ingénieurs sont des ingénieures.

La théorie des genres affirme que les hommes et les femmes sont égaux. Dans un monde féministe sans genre, il devrait y avoir autant d'hommes que de femmes dans tous les niveaux et les secteurs de la société.

Comme ce n'est pas ce qu'il constate, dans des secteurs aussi simple, le journaliste de "brainwashing" décide donc d'enquêter auprès des psychologues.

La conclusion de son reportage, est qu'effectivement les hommes et les femmes sont plus libres, mais que du coup, les hommes et les femmes sont alors plus libres d'aller vers ce qu'il leur plaît. La différence étant "essentielle", elle est alors libre de s'exprimer, révélant la fausseté des théorie du genre.

Le reportage est fort critiquable dans ses choix de scientifique. Seule la scientifique au temps 26:20 est crédible (en particulier ce qu'elle dit à 31:30). Tous les autres, dans les deux camps semblent quelque peu ridicules.


Hjernevask ("Brainwashing") - English - Part 1 - The Gender Equality Paradox by BrainwashingInNorway

Autres Articles

Voici, l'enfant sans genre : j'aurais bien voulu en savoir plus sur cet enfant.

Un enfant nommé Pop (en fait un faux prénom pour l'article), ne connait pas son sexe à six ans.

Sasha, l'enfant sans genre

Les plus extrémistes veulent qu'on utilise au quotidien des pronoms sans genre. A la place de "il" ou "elle" nous devrions utiliser "ça" ? Les anglais proposent d'utiliser "they" c'est à dire "ils" (ou "elles")en anglais, car ce pronom est sans genre et aurait été utilisé par Shakespeare dans ce sens. Ça ne marche pas en français car le pronom personnel au pluriel garde la marque du genre.

Conclusion

Les hommes et les femmes sont différents, et vive la différence !

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