mardi 29 septembre 2015

Le Social Justice Warrior

Beaucoup de mensonges sont diffusés sur la signification de SJW, principalement par les SJW eux-même, car la mauvaise foi est une trait particulier des SJW.

Voici donc un article qui va vous aider à bien comprendre ce qu'est un SJW, et ce qu'est sa philosophie.

Définition

Un "Social Justice Warrior" ou SJW se traduit littéralement par "Guerrier de la Justice Sociale". Il s'agit d'un terme péjoratif pour designer les va-t-en-guerre et les don-quichottes qui combattent de manière extrême et jusqu'à l'absurde, l'exclusion sociale.

Même si son combat part d'une bonne intention, le SJW se montre d'une rare pugnacité, à trouver de l'exclusion sociale, là où il n'y en a pas, et à tout de même le combattre par tous les moyens.

Le SJW aura du mal à faire la part des choses et voudra absolument pousser son combat contre l'exclusion sociale, dans tous les domaines de sa vie, dans son boulot, ses études, durant les cours, ses loisirs, sur les fictions qu'il lit, entend ou regarde, dans les jeux-vidéo, vraiment partout.

Son excès d'empathie l'amène à penser à la place de la soi-disante "victime" de discrimination ou prêter des intentions qu'il n'a pas forcément au soi-disant "agresseur". Souvent le SJW ne fait même pas partie du groupe qu'il défend, et n'a donc aucun ressenti personnel de cette supposée "exclusion".

Le Social Justice Warrior débutant ne va pas se mettre en danger, et va combattre l'exclusion sociale bien à l'abri, principalement sur Internet, bien au chaud derrière son écran d'ordinateur ou de téléphone intelligent. Quand il sort, cela permet parfois de mesurer son niveau de déconnexion au monde réel.

Mais le SJW est délicat : il veut recréer son environnement naturel à l'extérieur de chez lui, dans des zones qu'il nomme "Safe Space" (Espace Sécurisé).

Le SJW trouvera des camarades de combat dans les cours de théorie du genre (aussi appelé cours de droit pour les femmes) sur les campus américains. Ils vont pouvoir ainsi manifester sur des sujets de supposées oppressions, et se faire manipuler par des mythomanes ou des activistes sans scrupules, qui vont pouvoir s'en tirer sans sanction, malgré leur mensonges.

Fort de son diplôme en psychologie, notre SJW va pouvoir faire une carrière sous-payée de journaliste, d'où il va pouvoir pousser son idéologie dans ses articles, sur plein de domaine de la culture en se faisant passer pour un critique.

Les SJW sont contre l’exclusion !

Le SJW est surtout "éclairé" sur l'exclusion des "minorités" suivantes :
  • les femmes : car oui, selon le SJW, les femmes sont une minorité. Le féminisme radicale est son credo.
  • les gens de couleurs : c'est à dire, les non-blancs
  • les gens qui ne s'identifie pas à leur sexe biologique. Transgenre, asexuel, queer, etc
  • les non-hétéros : le SJW est souvent contre la pornographie hétéro voir même toute suggestion de relation sexuel hétéro.
La philosophie du SJW transpire la haine de la nome, c'est à dire le "mâle blanc hétéro cis-genre". (Cis-genre signifie de son genre dans la tête est aligné avec son sexe biologique. Notez que la majorité de la population ne comprennent pas ce concept de genre, dont l'existence n'a jamais été prouvé).

Mais ce set d'exclusions est le minimum de base.

En fonction du SJW auquel vous avait à faire, les sujets suivants peuvent s'ajouter :

  • les gros : l'acception des gros contre les privilèges des personnes fines
  • les handicapés : contre le capacitisme (ableism en anglais). Parfois ce sont de vrais trisomiques 21 qui vous expliquent comment ils haïssent les non-handicapés.
  • les "otherkins" : personnes qui pensent être autre chose qu'un humain, piégées dans un corps humain. Cela peut être des animaux, des êtres magiques, des étoiles, des dieux, des personnages de fictions, etc...
  • "Multiplicity" : les "headmates", littéralement, les colocataires de tête. Des gens qui vous font croire que plusieurs personnalités habitent leur tête. La schizophrénie telle qu'elle est fantasmée par la télé n'a évidement aucun rapport avec la réalité.
Mais vous pouvez mélanger : il existe des headmates-otherkin, par exemple.

La liste n'est évidemment pas limiter, car le SJW trouve d'autres moyens de jouer la victime. Les sujets "border-line" de l'oppression sont le Furs (fétichistes qui se déguisent en peluche) et les pédophiles (défenseur de l'abaissement de l'âge légal pour le sexe à 13 ou 12 ans), les bronies (les fans de mon petit poney, 4ème génération).

Le SJW défendra toutes ces oppressions en même temps. Il appelle "intersectionnalité" l'étude des personnes qui subissent plusieurs oppressions en même temps.

Mais le SJW est pour l’exclusion !

Selon le SJW, l'exclusion inversée n'existe pas. Il déclare que toutes les exclusions précédentes sont dues à l'oppression de l'identité majoritaire contre les identités minoritaires.

Or selon le SJW, quand on est oppressé, la haine est parfaitement justifiée (admettant par là, qu'il a bien de la haine de l'identité majoritaire).

Selon le SJW :

  • le sexisme inversé (reverse sexisme) et la misandrie n'existent pas (même si certains trans ou lesbiennes admettent ouvertement être misandres)
  • le racisme inversé (racisme anti-blanc) n'existe pas
  • l'hétérophobie n'existe pas
  • la haine des cis-genre est parfaitement justifiée
Mais le SJW voit du racisme là où il n'y en a pas. Si vous utiliser les expressions "tête de truc" ou "rire jaune", il vous traitera de raciste. Si vous dites "tu ne fais pas ça comme un homme", "Tu fais ça comme une tapette/comme une fille", il vous traitera de sexiste ou d'homophobe.

Il demandera que les livres Tom Sawyer ou la case de l'oncle Tom soient réécrits pour ne plus comporter le mot "nègre", combien même cela représente l'état d'esprit raciste de l'époque.

Si vous le traiter d'"idiot", d'"imbécile", ou de "fou", il vous traitera de capacitiste (haine contre les handicapé).

De même pour les religions : les musulmans sont oppressé, donc il n'est pas tolérable de se moquer de leur religion. Par contre, c'est possible de se moquer des chrétiens.

Le SJW a la haine de l'identité majoritaire. Rejoignez son camp, trouvez-vous une raison d'être oppressé ou vous serez exclus et détester par eux.

Le SJW a internalisé la théorie du genre

La théorie du genre devient un doux délire comparé au reste.

Toutefois cela reste la base. Voici quatre concepts bien distincts selon un SJW :

  • Votre sexe biologique : il ne compte pas ! N'en parlez pas ! Quoiqu'il en soit, il peut être : mâle, femelle, autre, etc...
  • Votre genre : votre sexe "ressenti" par votre cerveau. Par définition, ce qui est dans votre tête n'est qu'une vue de l'esprit et n'a aucune existence réelle. Mais c'est ce qui compte pour un SJW ! Oui, c'est délirant, je sais. Mais vous pouvez choisir n'importe quoi. Bien entendu, féminin, masculin, et n'importe quoi entre les deux. Mais aussi, asexué, hermaphrodite, autre, etc...
  • Votre attirance sexuel : quels sont les genres qui vous attirent dans la liste précédente ? Les "bi" disent ne pas vouloir choisir entre féminin et masculin. (ce qui signifie que les bis sont rarement monogames)
  • Votre pronom : le pronom va servir à parler de vous quand vous n'êtes pas là. De base vous avez le choix entre "il" et "elle" ("he", "she", "it" en anglais). Il peut être sans rapport avec votre genre bien entendu. Vous pouvez choisir d'autres pronom comme "them" (en anglais "ils" qui n'a pas d'indication de genre), "cis", "zes", "nuf", "plop", "truc", etc, etc.. Bien entendu, vous indiquez vos pronoms personnel sujet, pronom personnel complément et pronom possessif (qui prend le genre du possédant en anglais) : he/him/his, she/her/her, they/them/their, cis/cim/cis, ze/zir/zir, xe/xem/xyr etc...

Si vous utilisez le mauvais prénom, le SJW vous insultera copieusement.

Bien entendu, le SJW aura du mal à comprendre que vous êtes attiré par les "vraies" femmes et non par des trans-genre (ou pour une femme d'être attiré par de vrais hommes), car c'est plus facile d'avoir des enfants avec.

Le sexe biologique n'étant pas censé existé, le SJW utilisera régulièrement mâle à la place de masculin ou femelle à la place de féminin. Le SJW n'est pas plus doué qu'un être humain normal pour bien faire la différence entre sexe et genre.

Notez que certaines féministes détestent les trans-genres.

La théorie des "Trigger Warnings"

Le PTSD, en français le désordre de stress post-traumatique est une maladie mentale qui engendre peurs paranoïaques et cauchemars chez des personnes qui ont été exposées à un fort stress. Ce sont surtout les soldats qui en sont les victimes reconnues.

Certains psychologues ont émis l'hypothèse que des événements rappelant la situation stressante pouvaient déclencher des crises d'angoisse. En anglais, ces événements déclenchant sont appelés des "Triggers" (les "déclencheurs").

Le PTSD existe bien, mais la théorie des "Triggers" n'a jamais été validées par la psychiatrie.

Quoiqu'il en soit le SJW affirmera qu'il est potentiellement atteint de PTSD : le nombre de personnes affirmant être atteintes de PTSD a explosé ! Il vous indiquera quels sont ses propres événements déclenchant, et connaîtra un bon nombre d'autres déclencheurs de personnes qu'il ne connaît pas personnellement.

Si une histoire contient des événements déclenchant pour quelqu'un, il exigera un avertissement en début de document ; en anglais "Trigger Warning" : "attention : ce texte contient des événements déclenchant", suivi de la nature de ces déclencheurs.

Déclenchant, pour qui ? C'est bien là tout le délire : même si le SJW n'a jamais rencontré quelqu'un faisant une crise d'angoisse en lisant un document ou un site web pour cette nature d'événement déclenchant. Il exige le "trigger warning" par mesure de précaution.

Safe Space

Les espaces sécurisés (Safe Space) sont des endroits sans "trigger". Ce sont avant tout les lieux de rencontre entre SJW pour discuter ensemble des oppressions que les autres subissent et qu'ils veulent combattre.

Mais dans le terme Safe Space, il y a surtout la promesse que vos idées en tant que SJW, ne seront jamais remis en cause. Ce sont donc des lieux de discussion, où la discussion (au sens débat) n'aura pas réellement sa place, sous peine d'être exclu.

Certains SJW ont créé des salles "Safe Space" qui rappellent une classe de maternelle, ce qui permet aux anti-SJW de se moquer encore plus d'eux.

La salle contient de la pâte à modeler, des livres de coloriage, des cookies, de la musique enfantine, des poupées bariolées : tout pour jouer et se reposer l'esprit des agressions de la vie. A croire que le SJW n'est pas fait pour la vie réelle.

Les Micro-agressions

Selon les SJW, les micro-agressions sont toutes ses phrases et remarques qui semblent bénignes, mais qui, cumulées, provoqueraient un sentiment d'exclusion. Évidement cette théorie révolutionnaire n'a jamais été validée par une expérience, mais la réalité n'est qu'un détail futile pour le SJW.

Par exemple, si vous rencontrez quelqu'un qui a un accent, et que vous lui demander "de quel pays viens-tu ?", c'est une micro-agression.

Si vous lui dites "Tu parles bien français", c'est une micro-agression.

Demander à quelqu'un typé asiatique de vous aider en Mathématiques, c'est une micro-agression.

Demander à quelqu'un typé africain, de parler moins fort, c'est une micro-agression.

Vous ne rêvez pas : pour savoir ce qu'il ne faut pas dire, il faut être au courant de tous les stéréotypes racistes, et donc être pire qu'un raciste.

Mais dans la liste en lien, vous trouverez des "micro-agressions" étonnantes comme "L'Amérique et un pays d'opportunité", "les plus qualifiés pour un travail doivent l'obtenir", et l'explication l'est encore plus : "Cela donne l'impression que les gens de couleurs sont injustement avantagés".

Vous ne rêvez pas : les micro-agressions consistent à trouver de l'exclusion, dans des phrases anodines, et à en imaginer un sens totalement absurde. Celui qui imagine ce sens caché, se montre en réalité plus raciste que les racistes qu'il veut combattre. En réalité, la théorie des micro-agressions sert de prétexte à censurer tout début d'idée qui va à l'encontre de la philosophie du SJW : sa lutte contre l'exclusion et la haine de l'identité majoritaire.

Le SJW et la liberté d'expression

Grâce aux triggers warning, au safe space, aux micro-aggressions, aux manifestations, le SJW a toute une palette d'arguments qui lui permettent d'empêcher toute personne remettant en cause ses opinions de parler.

De plus traiter son adversaire de "raciste, sexiste, homophobiste, transphobiste, nimportequoi-iste" permet de faire croire que sa seule motivation est la haine. Ainsi, le public non averti n'ira même pas voire la réalité de ces accusations de peur d'être lui-même accusé de défendre des personnes si peu recommandables.

Cette technique oratoire (sophisme moderne) est appelé la tromperie de l’épouvantail (déformer les propos de l'adversaire jusqu'à l'absurde) et la tromperie empoissonnement du puits (accuser son adversaire avant qu'il n'expose son point de vue : ainsi le public aura tendance à mal interpréter ses arguments).

Son mot préféré est "problématique" pour désigner ce qu'il faut changer, sans réellement expliquer pourquoi c'est problèmatique.

La politique identitaire : le loup dans la bergerie de la gauche

La plus grande inégalité est celle entre les enfants de riches et ceux de pauvres.

L'extrême droite a toujours essayé de se faire passer pour un mouvement de gauche en faveur des ouvriers. Nazi signifie "Nationale Socialisme" : en faisant croire que le problème est l'étranger ou le juif, les racistes en tout genre ne font que se dresser les ouvriers contre les ouvriers. La rivalité entre ouvriers est utilisé par les patrons pour mettre en concurrence ces groupes et faire baisser les salaires.

Le FN est issu des mouvements poujadistes qui sont en fait les patrons des épiceries qui se révoltaient contre les grandes surfaces de distribution. Le FN a toujours été un mouvement de petits patrons racistes, dont le but est de maintenir en précarité les travailleurs étrangers afin d'avoir une main d’œuvre payée au noir et peu chère.

Pour le communisme, le féminisme a toujours été considéré comme un faux problème car la seule vraie lutte, est celle des classes. En mettant devant la lutte des classes, la lutte homme-femme, le féminisme, même s'il s'appelle féminisme-socialiste ou féminisme-marxiste, n'est qu'un détournement de la véritable lutte, et une division interne au mouvement.

Ceux qui luttent contre le racisme anti-blanc sont malheureusement des sympathisants FN, qui veulent dénoncer l'absurdité des lois anti-racistes françaises. Bien que contre le FN, je ne peux qu'être avec eux, quand ils dénoncent ces lois.

La politique identitaire, qu'elle défende la majorité ou la minorité, n'apporte que des faux problèmes, et ne sert que ceux qui en font la promotion. Les journalistes et les "critiques" féministes sont les premiers à toucher de l'argent pour donner à leur audience des fausses preuves de leur idées préconçues.

Le Nazisme et le féminisme-marxiste ont ceci en commun : ils veulent parasiter une autre idéologie, et finir par y créer des divisions au moyen de caractéristiques identitaires qui ne peuvent être changées par celui à qui l'étiquette est collée.

Conclusion

Si j'étais un parent américain, et que mes enfants dilapidaient leur frais de scolarités dans des études du genres qui n'ont aucun débouché, j'aurais vite fait de leur botter le cul et de ne plus payer.

Le SJW pêche par excès d'empathie et veut éliminer toute forme d'exclusion à la mode.

En réalité, il se fait endoctriner par les professeurs de la théorie du genre. Pour peu qu'il soit un homme blanc, il se fait manipuler pour adopter des positions qui à terme le mettront dans une position inférieure. J'ai une autre vision de l'égalité : elle passe par l'égalité d'opportunité, mais certainement pas par l'obligation de résultat et les politiques de quotas "positifs" qui en découlent.

Il est facile de relever l’hypocrisie du SJW et de le ridiculiser, et il est important de continuer à le faire car le SJW fait perdre son temps à lui-même et à tous, pour des supposés gains en bien-être pour tous, très discutables. Le SJW se bât pour des "minorités" qui n'ont pas demandées à être défendues ou pour une fraction vraiment insignifiante de la population. Mais il est probable qu'il y en ait de plus en plus.

jeudi 3 septembre 2015

Les cours d'éducation morale et civique

Voici que la féministe Najat Vallaud-Belkacem veut introduire "à marche forcée" (selon le Monde) des cours d'éducation morale et civique (en abrégé EMC). Que pourrait-il y avoir de mal à imposer une morale à nos enfants ?

Quand l'état veut se substituer aux parents et éventuellement à la religion, il ne peut en ressortir que du bien. Peut-être même que les enfants pourront dénoncer les comportements amoraux ou si peu civiques de leurs parents, tels que dans le roman 1984 ou sous le IIIème Reich.

Jargotons

Regardons un peu le contenu de ce programme d'EMC.

Un peu de jargon académique est visiblement nécessaire. Par "cycle 2", nos gardiens de la pensée académique désignent "CP et CE1" cette année, puis "CP, CE1 et CE2" à partir de septembre 2016.

Que va-ton apprendre à nos enfants de 6-7 ans ?

Apprendre les émotions

L'énoncé du programme est :
Connaissance et reconnaissance des émotions de base (peur, colère, tristesse, joie).
En soi, cela ne paraît pas dangereux. Mais connaissant ce qui a été fait aux USA, le résultat promet de desservir nos enfants.

Si on commence à dire que telle émotion est bonne, et telle émotion est mauvaise, il y a un gros problème de valeur morale.

Mélanger avec du féminisme, les émotions qui caractérisent la féminité vont être présentées comme positives, et les émotions qui caractérisent la masculinité vont être présentées comme négatives.

Une idée fort répandue est de dire que la colère est mauvaise. Or la colère est l'un des multiples moyens d'obtenir qu'une personne vous obéisse, et est fort saine pour gronder ses enfants, ou un subordonnée en entreprise.

L'empathie est présentée comme une valeur, qu'il faut enseigner à nos enfants.

Là encore, l'empathie est une émotion qui peut desservir nos enfants. Même s'il peut sembler sain que les enfants pensent aux autres avant eux-même, cela les expose à des manipulations face à des personnes qui se présentent comme des victimes pour des raisons fausses ou pathologiques et qui en abusent. Plus simplement, penser aux autres avant soi, est mauvais pour soi-même si l'enfant fait cela tout le temps.

La tristesse et les pleures font aussi partie du programme. Un croyance féministe affirme qu'on enseignerait au garçon qu'il ne faut pas pleurer. Personnellement, personne ne m'a jamais appris cela. Mais à l'opposer, je n'ai pas envie qu'on apprenne à mes enfants qu'il est normale et recommander de pleurer.

L'empathie et les pleures sont des valeurs positives pour les femmes, mais négatives pour les hommes. La colère est une valeur positive pour les hommes mais négative pour les femmes. Tout simplement, parce que l'homme est en moyenne physiquement plus fort que la femme. Il est important d'enseigner aux plus faibles de ne pas mettre en colère les plus forts.

L'enseignement de mauvaises valeurs à nos enfants leur sera préjudiciable. L'agenda féministe a toujours été de discréditer les traits de caractères masculins. Voici que nous leur ouvrons la grande porte.

Des cours contre le rejet

La présentation du contenu du programme est :
L’intégrité de la personne :
respect des pairs et des adultes.
Les atteintes à la personne d’autrui : (racismes, sexisme, xénophobie, homophobie, harcèlement…).
Mais aussi dans les exemples
La situation de handicap et la pratique de l’inclusion scolaire

Que de belles intentions !

Encore une fois, le risque est l’excès d'empathie. Penser systématiquement aux autres avant soi-même est un problème. Il y a de forts risques de manipulation de ses enfants ayant appris à penser aux autres avant eux-même. D'un autre côté, nous donnons les outils aux victimes professionnelles pour jouer les victimes.

"sexisme" : la dérive serait d'injecter des idées du féminisme radicale, et en particulier la théorie du complot patriarcal : "le patriarcat est partout, partout !" Mai en plus nous pouvons craindre de voire les fillettes expliquer qu'elles ont droits de toujours passer devant les garçons, puisque l'instituteur leur a expliqué qu'elle devait compenser les supposés privilèges des garçons.

"homophobie" : comment va-t-on pouvoir expliquer le concept de l'homosexualité sans que l'enfant ne sache ce qu'est le sexe ? Il est toujours bon de rappeler que la population des homosexuels ne dépasse pas les 1%. Que d'énergie déployée pour une telle minorité, sur de supposées situations d'exclusion qui n'existe plus !

"sexisme et homophobie" : voilà un terrain glissant pour commencer à expliquer la théorie des genres à de futurs adolescents. Les instituteurs vont leur expliquer que le sexe entre les jambes est dissocier de la notion de "genre" dans leur tête. Ils serait donc "normal" de s'habiller en fille quand on est un garçon et de demander qu'on utilise des pronoms féminins.

L'exemple américain devrait nous amener à nous méfier de ce genre d'enseignement de la fausse "tolérance". Sous prétexte de plus d'inclusion, nous générons tout autant de raisons d'exclure. Au lieu d'exclure l'homosexuel, nous excluons l'homophobe, voir toutes les religions. Au lieu d'exclure l'handicapé, nous excluons ceux qui n'arrive pas à communiquer avec les handicapés.

Au lieu d'apprendre à nos enfants à bien se comporter, les ECM vont apprendre que tel type de personne ne peut être exclu, à cause de sa différence, combien même il est une abruti fini, sous peine de passer pour un ***iste. A l'inverse tel type de personne pourra se comporter comme le dernier des abrutis, car il ne sera jamais exclu. Si quelqu'un le rejette ou lui déplaît, il pourra alors l'accuser d'être un ***iste. (Remplez ***iste par raciste, sexiste, capasitiste, transphobique, homophobique, etc...)

Un environnement hostile aux garçons

Pour quelqu'un qui croit en la théorie du genre, les émotions "s’apprennent" et sont une construction sociale. En réalité, peu de neurologues y croient et savent que les émotions sont innées. En particulier elles ne sont pas les mêmes chez les garçons et les filles, et ceux dès la naissance. Il est absurde de croire que le dimorphisme sexuel s'arrête aux frontières du cerveau, sachant que le grand orchestrateur de ce dimorphisme est en réalité, le cerveau en tant que producteur principal des hormones.

Un autre risque est d'avoir des garçons qui sentent de moins en moins à l'aise dans les classes : déprime et décrochage scolaire sont à prévoir. L'environnement scolaire deviendrait très démotivant pour les garçons. Les féministes sont aussi très promptes à accuser la "masculinité toxique", dès qu'un massacre est perpétré dans une université, ne voyant pas (ou voulant masquer) que le climat hostile aux hommes installé par le féminisme, peut être l'une des cause du mal-être de ces tueurs.

Aux USA, le taux d'échecs chez les garçons a explosé. Le résultat voulu était d'avoir plus de filles dans les hautes études scientifiques : il n'en est rien. Les filles continuent à se désintéresser des études scientifiques et préfèrent être infirmière ou psychologue. Les métiers salissants ou scientifiques sont toujours dominés par une présence masculine.

Formons de futurs SJW

Aux États-Unis est apparu le phénomène des "Social Justice Warriors" (en abrégé SJW) : les guerriers de la justice social.

Ces redresseurs de tord poussent à l'extrême la volonté de policer la pensée. Il mettent au pilori de la vindicte populaire (via les réseaux sociaux), le moindre comportement qu'ils jugent raciste, sexiste, homophobe, xénophobe, etc... Ajouter quelques gouttes de féminismes-marxistes ces SJW ressemblent comme deux gouttes d'eau à des racistes anti-blancs, des sexistes misandres, et des hétérophobes.

Incapable de voire leurs propres travers, ils accusent de sexisme ou racisme, tous ceux qui les mettent en lumière, et n'hésite pas à jouer les victimes de discrimination. Il s'inventent des maladies post-traumatiques, et utilisent la théorie (non validée) des "déclencheurs" (triggers). Où qu'ils aillent ils veulent voir des "triggers warning" par excès d'empathie envers ceux qui auraient ces supposés syndromes post-traumatiques qui déclenchent des crises d'angoisses quand est mentionné un sujet particulier.

Ils se sentent investis de la mission de sauver la morale de leur pays pour plus d'inclusion... en excluant ceux qui démontrent leurs tords.

Ils inventent le principe des "micro-agressions" : toutes ces questions anodines qu'ils jugent avoir un sous-entendu excluant. Comme demander à quelqu'un qui a un accent : "de quel pays viens-tu ?"

Les Universités commencent à inclure ces principes dans des recommandations ou leur règlement.

Un professeur de gauche, explique dans un article que ses élèves de gauche lui font peur, décrivant parfaitement le comportement de SJW.

Les Olympiades de l'oppression

La notion de justice sociale est complètement dévoyée par les guerriers de la justice sociale. Au lieu de réclamer l'égalité des chances pour tous, ils veulent l'égalité des résultats. Pour arriver à leur fin, ils prônent la discrimination positive.

Cette marche forcée vers l'égalité à tout prix, a déjà commencé. Les listes électorales doivent comporter autant de femmes que d'hommes.

Mais bien plus absurde, les défenseurs de cette égalité par le résultat veulent imposer des quotas selon tous les discriminations imaginables : sexualité, couleur de peau, religion, etc... Au lieu d'être choisi pour vos compétence, vous serez bientôt choisi parce que vous êtes trans, noire, diabétique avec un doigt en moins, pour remplir les quotas.

Et tant pis, si les personnes remplissant tous ces critères, ne veulent réellement postulé : ils paieront des taxes, car l'obligation de résultat passe par là.

J'ai toujours soutenu l'égalité des chances, mais je suis contre la discrimination positive. En discriminant "positivement" une catégorie de personne, nous discriminons négativement le reste de la population, de sorte qu'en voulant éliminer un "privilège" théorique et abstrait, nous imposerions un "privilège" réel et imposé par la loi. Ce serait absurde et injuste.

Attention à la pente savonneuse

Bien entendu cet enchaînement de cause à effet, n'est pas forcément automatique.

Mais la féministe Najat Vallaud-Belkacem ne peut ignorer tout ce qui a été fait aux USA. Elle connaît au moins les résultats "bénéfique" d'un point de vue féministe (plus de réussite chez les filles). Si elle est de bonne foi elle doit faire un blocage psychologique sur les résultats néfastes de ces modèles d'éducation (plus d'échecs scolaires chez les garçons, environnement scolaire hostile aux garçons).

Loin d'améliorer la condition des enfants, ces cours vont donner à nos enfants le vocabulaire et la rhétorique pour jouer les victimes professionnelles, et leur permettre de voir de l'oppression dans des relations banales.

mercredi 19 août 2015

Quel jeu trouverait grâce aux yeux de Feminist Frequency ?

...ou comment voir le patriarcat partout, partout !

Voici bien deux ou trois ans, qu'Anita Sarkeesian et son co-auteur Jonathan McInstosh dit "Josh", nous expliquent en long en large et surtout en travers pourquoi les jeux sont sexistes.

Il est maintenant temps de faire un petit résumé de tout ça.

Dans un jeu bien construit vous allez y trouver des hommes et des femmes qui inter-agissent de différentes manière.

Voici un ensemble de situations classiques dans les jeux vidéo, suivi de ce qu'en pensent Josh et Anita :



Un homme
fait du mal à
Une femme.

"Torture pornographique sadique"
Un homme
tue
une femme.

"Trope de la femme dans le frigo"
Un homme
séduit
une femme.

"Les femmes ne sont pas des objets sexuels"
Un homme
aide
une femme.

"Trope de la demoiselle en détresse"


Une femme
fait du mal à
un homme.

"Fantaisie masochiste puérile"
Une femme
tue
un homme.

"Trope de la femme fatale"
Une femme
séduit
un homme.

"Accomplissement d'un désire immature"
Une femme
aide
un homme.

"Trope de la manic pixie girl"


Une femme
fait du mal à
une femme.

"Combat dans la boue"
Une femme
tue
une femme.

"Fétichisme gore dégoûtant"
Une femme
séduit
une femme.

"Fantasme sur de fausses lesbiennes"
Une femme
aide
une femme.

"Féminisme !"


Un homme
fait du mal à
un homme.

"Les femmes sont sous représentées"
Un homme
tue
un homme.

"Les femmes sont sous représentées"
Un homme
séduit
un homme.

"Le jeu de l'année !"
Un homme
aide
un homme.

"Un club fermé de vieux garçons"

Donc si vous êtes développeurs de jeux est que vous voulez rendre vos développements compatibles avec les "critiques féministes" tel que Feminist Frequency, voici quelques suggestion :

  • Aucun personnage n'est humain : des carrés, des cercles, des triangles sont de bons exemples. Tetris est un bon exemple.
  • Un unique personnage humain, de préférence une femme pas trop belle, et qu'on ne voit pas. Les "jeux" de Tale Tales sont de bons exemples, comme "Graveyard" ou "Sunset". "Gone Home" est un autre exemple.
  • Le personnage principal est anti-social et n'a aucune interaction avec les autres : aucun risque d'oppresser qui que ce soit
  • Vos personnages sont des Bisounours (ou des Poneys) asexués, de préférence sans genre (en français on dit "sexe") identifiable, qui demande l’autorisation de faire des câlins
  • Utiliser des arbres et des plantes, ou des escargots (hermaphrodites)
  • etc (soyez imaginatif, bordel !)
PS : je sais qu'il y a un fort contentieux entre Feminist Frequency et Tale of Tales : ces derniers ont payé les premiers pour qu'ils fassent la publicité de leurs jeux, mais ils ont fait faillite avant que quoique ce soit ne sorte, tout en laissant supposer que c'est ce financement qui les a coulé.

PS2 : l'idée générale du tableau de cet article m'est venue sans source extérieure. Quoiqu'il en soit, je me suis appuyé sur cette article de The Gaming Ground pour le concrétiser.

lundi 17 août 2015

Viol par un faux profil Facebook ?

Voici une histoire qui fait la une de tous les journaux. Au delà de l'exaspération de voire les media classiques être très montoniers (ah le panurgismes !), intéressons-nous aux implications.

Un septuagénaire couche avec de filles grâce à un faux profil

L'histoire est amusante : un septuagénaire a utilisé un profil avec des photos de mannequin-homme, et a réussi à convaincre des filles à un jeu sexuel, où elle devaient se bander les yeux pendant l'amour.

Si un inconnu vous propose un tel jeu, que pourrait-il se passer de mal franchement ? Le pire est de voire les journaleux prendre la défense de ses pauvres filles. Tout être humain adulte devrait avoir un doute raisonnable envers une telle proposition.

La loi doit-elle nous protéger de notre propre idiotie ? C'est ce que semble penser le procureur et le juge qui ont estimé que l'affaire mériter le ridicule d'être portée en procès !

Car les féministes ont introduit une notion très discutable dans notre loi française : la notion de "viol par surprise".

Selon les débats, cette notion serait parfaitement justifiée quand il s'agit de mineurs auxquels un adulte n'a pas expliqué toutes les implications de ce qu'il leur demande de faire. Il y a alors "surprise".

Mais là il s'agit d'un autre type de "surprise" : la personne avec qui l'acte a été consenti, a menti sur son apparence.

Pourra-t-on bientôt porter plainte si une femme est trop bien maquillée ?

Il suffit de taper "photo avec et sans maquillage" sur Google image pour trouver des milliers d'exemples de top-modèle qui "triche" sur leur beauté.

Ci-dessous voici un exemple extrême.


Mila Kunis sans et avec maquillage

Et Greg le Millionnaire ?

Cette émission de télé-réalité de 2003 mettait en scène un faux millionnaire qui était présenté à une vingtaine de filles. Elles devaient le séduire pour se marier avec lui.

L'émission s'apparentait à une grosse blague de potache, quoiqu'il en soit, s'agissait-il pour autant de pousser à un "viol par surprise".

La Chine en avance sur nous

Un riche chinois a visiblement réussi à aller plus loin et plus délirant que notre loi.

Après la naissance de sa fille, il ne reconnaît pas ses traits ni ceux de sa femme de sa femme et la trouve plutôt laide. Finalement sa femme avoue avoir subi une opération de chirurgie esthétique.

L'homme veut alors divorcer et porte plainte pour tromperie et demande 100 000 € en dédommagement... et il a gagné son procès. Le premier divorce pour cause de mocheté masquée par la chirurgie esthétique !

S'il avait attendu, il aurait aussi pu venir en France, coucher avec sa femme et porter plainte pour viol. On n'arrête pas le progrès !

L'impossibilité de différencier le "Buyer's remorse" et le "viol par surprise"

Le "Buyer's remorse" est un phénomène psychologique où un acheteur qui s'est fait embobiner par un vendeur trop entraînant, regrette son achat et vient le rendre en boutique. Ce phénomène est bien connu de tout commercial, qui doit s'efforcer de s'assurer de la solidité de sa vente.

Il devient difficile de différence de faire la différence entre quelqu'un qui estime avoir été trompé et quelqu'un qui regrette le geste de la veille, emporté dans le feu de l'action d'une fête ou des vacances.

Soyons responsables

Toute cette histoire ressemble à une fuite des responsabilités : "Le partenaire m'a menti, donc je ne suis pas responsable de mon devoir de vérifier qu'il ne me ment pas."

Cette loi absurde infantilise les gens face à leurs responsabilités, qui est de vérifier à qui ils font confiance, et d'assumer pleinement les conséquences d'un choix, sans rejeter constamment la faute sur quelqu'un d'autre ou la société. Ce procès, s'il a lieu, serait la négation des principes du libre arbitre, sur lequel repose notre système de justice et la loi pénale.

Ce qui est scandaleux dans cette affaire, ce sont surtout les journalistes qui rapportent tous de la même manière les faits sans apporter une once de réflexion. Le fait que n'importe qui risque d'être accusé de viol, s'il porte un wonder-bra ou une fausse montre, un maquillage ou mente sur son métier, est un véritable problème, contrairement à ses idiotes qui acceptent de coucher avec un inconnu, les yeux bandés.

L'idiotie ne peut pas être un prétexte, pour accuser quelqu'un de viol.

vendredi 14 août 2015

#GamerGate : Ma Réponse à NotPatrick (Patrick Beja)

Voici en lien un article sur le #GamerGate qui a presqu'un an de Patrick Beja.

Patrick Beja est un podcasteur "Les rendez-vous tech" et "Les rendez-vous Jeux-Vidéo" que j'écoute de temps en temps.

Je trouve dommage qu'un podcasteur qui est devenu un professionnel du podcast sur les gadgets technologiques, soit autant désinformé sur le mouvement du #GamerGate.

Les #GamerGateurs sont-ils des harceleurs ?

En fait, personne n'a utilisé le hashtag #GamerGate lors des harcèlement d'Anita, Brianna ou Zoé.

Quoiqu'il en soit ces trois femmes gagnent bien leur vie en étant des victimes du harcèlement en ligne : leur carrière est spécifiquement axé la dessus !

Je ne renie pas qu'elles reçoivent du harcèlent : toutes le célébrités sont harcelées que ce soient par les propres fans ou par ceux qui les détectent. Leur harcèlement n'a simplement rien d'exceptionnel.

Mais le fait qu'elles soient littéralement des victimes professionnelles, devrait vous lever un sourcil de suspicion (comme le faisait si bien le regretté Spoke).

Pourquoi tant de mensonges se sont diffusés contre le #GamerGate ?

C'est la conjonction de plusieurs faits :

#GamerGate concerne-t-il vraiment le féminisme et les problèmes de genres ?

Pas vraiment... Être contre une forme de féminisme n'est pas vraiment de l'anti-féminisme. Le féminisme est composé de plein de formes de féminismes qui se contredisent. Donc se réclamer d'une de ces formes de féminisme c'est être contre une autre forme de féminisme. Nous sommes tous l'anti-féministe de quelqu'un d'autre.

En fait, le #GamerGate est contre les SJW (Sociale Justice Warrior) qui sont issue du Tumblrism (car leur site de prédilection est Tumblr). SJW est un terme péjoratif pour désigner quelqu'un qui se bât de façon extême et ridicule contre le racisme, le sexisme, le capacitisme (traduction de "ableism". Ils ont traduit le terme en français !!), et le n'importe-quoi-isme.

Tous ces combat semblent justes. Mais les SJW le font de façon extême. Et d'où qu'il vient, l'extrémisme n'est jamais bon.

Les féministes extrémistes sont en réalité des misandres déguisées.
Les activistes LGBT extrêmes sont en réalité des gens qui détestent les hétérosexuels.

Si quelqu'un vous affirme que le "sexisme-inversé" ou le "racisme-inversé" n'existent pas, soyez suspicieux !

Donc, OUI, je plaide coupable : #GamerGate est contre les extrémistes pleins d'illusions avec des problèmes mentaux, sans travail, qui utilisent Tweeter et Tumblr toute la journée. Et étrangement certains journalistes semblent faire la même chose, comme s'ils étaient payés pour le faire... Attendez, ne me dites pas...

Les SJW utilisent le dog-piling, le harcèlement, le doxxing sur les media sociaux. Tout ce dont les SJW accusent le #GamerGate, ils l'ont déjà fait bien avant que le #GamerGate existe ! En psychologie, cela s'appelle de la projection.

Dog Pilling : brimade de cours de récré qui consiste à ce que les élèves s'empilent sur l'élève brimé. Les surveillants ont alors du mal à extraire l'élève en dessous qui suffoque. Sur Internet cela consiste à avoir une masse importante de personnes qui réagissent contre quelqu'un sur les réseaux sociaux. L'élément déclenchant peut être un article d'un journaliste ou d'une personne populaire (qui sont irresponsable ou SJW). Pour éviter cela, il est devenu commun de masquer le pseudonyme des personnes dans les conversations qu'on utilise en exemple.

Doxxing : la documentation de l'identité réelle de quelqu'un. Les conséquences sont que des anonymes appellent son employeurs, harcèle la famille proche, ou envoie des commandes de pizza non désirées, ou des colis de mauvais goût. Oui, tout ce qu'ils proclament que le #GamerGate fait, ils le faisaient déjà eux-même. En psychologie cela s'appelle de la projection.

Swatting : cela consiste à téléphoner au numéro de téléphone d'urgence, en faisant croire que des faits graves impliquant des armes à feu sont en cours. Une équipe de SWAT (policiers lourdement armés et protégés) est alors envoyé au domicile

Quelques exemples de méfaits des SJW

  • Joss Whedon qui est profondément féministe dans l'âme. Il a fermé son compte Tweeter après la sortie de son film, Avengers 2. Les SJW féministes n'étaient pas contents du traitement de Black Window dans le film. Joss ne l'a pas avoué explicitement que c'était cela la cause, mais les événements se sont enchaînés de manière trop évidente.
  • Anne Rice (qui est une femme et l'auteure du livre "Entrevue avec un vampire") fait face au SJW actuellement
  • Les SJW se sont plaint qu'un jeu-vidéo qui prend place dans la Pologne médiéval, n'avait seulement pas assez de personnes de couleur blanche. (Witcher 3)
  • etc
#GamerGate est clairement contre cette étrange mentalité qui dit "parce que je me sens offensé (et que magiquement je suis en droit de me plaindre plus que n'importe qui d'autre puisque je suis une femme/féminste/gay/gros/pas-blanc/overkin/autiste/...), je veux que ton film/livre/jeu soit modifié."

Quoique fasse un auteur, quelqu'un sera offensé. Il est donné à n'importe qui d'être offensé. Donc il ne faut pas qu'être offensé permette de justifier une censure.

Avec chaque droit ou liberté est accroché un devoir qui est celui d'accepter que ce même droit soit accordé aux autres. Votre liberté d'expression, c'est aussi votre devoir d'accepter d'être offensé par l'expression des autres.

#GamerGate est clairement contre les politiques des identités. C'est exactement ce que signifie le hashtag #NotYourShield ("(Je ne suis) pas ton bouclier). Les Gamers sont très divers, et nous ne voulons pas que les féministes et autres SJW viennent nous compartimenter en identités sociales pour nous diviser, nous opposer les uns aux autres pour faire leurs beurres sur notre dos.

Conclusion

L'enfer est pavé de bonnes intentions.

J'espère si ce n'est vous avoir convaincu que les SJW et le Tumblrism sont néfastes, au moins lever un doute et montrer que le #GamerGate n'est pas le mal incarné.

A lire en plus

Voici quelques concepts à comprendre avant de parler du #GamerGate :ainst #GamerGate :

Le sophisme de l'homme de paille consiste à mentir sur les idées d'un groupes opposant dans le but de diaboliser ce groupe et empêcher le public d'aller se renseigner sur les vraies revendications de ce groupe.

Par exemple, les féministes affirme toujours que les MRA (Men Rights Activist/activistes pour les droits des hommes) sont des misogynes, alors qu'ils n'ont jamais rien dit contre les femmes. Ainsi personne ne va réellement voir leurs vrais buts. Les féministes peuvent utiliser les propos de quelqu'un qui n'est pas un MRA et affirmer qu'il est un MRA, ou citer un autre article féministe qui rapporte de tels propos mais qui n'a pas lui-même aucune source. Sans surprise, les féministes utilisent ces mêmes tactiques contre le #GamerGate.

Le Progressive Stack (Pile Progessive) est une invention des SJW lors de #OccupyWallStreet. Cela consistait à donner la parole dans l'ordre (supposé) de l'oppression que subissait les personnes qui voulaient la parole. Cette forme de privilège était de toute évidence injustice et une forme de racisme, sexisme, etc inversé. Au lieu de faire disparaître les supposés privilèges, le Progressive Stack en impose de nouveaux.

Le Streisend Effect (L'effet Barbara Streseind) est un effet qui consiste à donner de la publicité à quelque chose en voulant le censurer. La censure obtient une telle publicité que le public va s'intéresser au sujet censuré, pensant que s'il y a quelque chose à cacher, c'est qu'il est très intéressant. Beaucoup de sites, tels les forum des sites incriminés, reddit (à cause d'Elen Pao) et 4chan (car m00t, le propriétaire du site veut le vendre et "passer à autre chose", il a essayé de purifier l'image du site, alors qu'habituellement il défend la liberté d'expression) ont censuré massivement toute allusion au #GamerGate, permettant au mouvement d'atteindre sa notoriété.

mercredi 20 mai 2015

Gone Home : le jeu-vidéo des Hipsters

Ma note : 12/20 (voir 10/20)

Valeur valeur selon moi : 2€

Prix à la sortie : 20€

Oui, je note les jeux à la fois en note, indépendamment du prix et en euro.

Ce jeu est noté 86/100 = 17.2/10 sur méta-critique : je ne comprends vraiment pas pourquoi.

L'histoire

Spoiler : l'histoire tenant sur un ticket de métro je suis obligé de tout raconter et de vous gâcher la découverte de l'histoire. Vous êtes prévenus.

Bien que l'atmosphère soit très sombre, l'histoire n'est pas su style fantastique. Vous ne pouvez pas perdre, la maison n'a aucun danger.

Nous sommes en 1995. Vous jouez le rôle d'une étudiante qui rentre de ses études en Europe. En arrivant, personne n'est là pour vous accueillir. Vous errez donc dans cette maison vide. Nous comprenons que le but est alors de reconstituer ce qui s'est passé pendant nos années d'absences. Au fur et à mesure nous découvrons des clefs et des codes qui permettent de débloquer d'autres zones du jeu.

Nous voilà donc à jouer les voyeurs de la vie de nos proches.

Notez qu'il est impossible de perdre et les objets sont à peine cachés. Vers la fin vous trouvez un plan avec tous les cachettes de la maison. Ces cachettes sont en réalité accessible dès le début du jeu, de sorte que le jeu peut être fini en 47 secondes en sachant où est la principale cachette.

Vu que le "jeu" n'a pas de réelle difficulté, nous pouvons légitimement penser que l'histoire va être profonde.

En fait non. C'est une simple histoire d'amour entre lesbiennes au lycée. Ajoutez un groupe punk de filles anarchistes, un fanzine féministe avec de gros relents de misandrie (très commun chez les lesbiennes), les filles qui se révoltent contre leurs parents et le lycée, l'une d'elle s'engage dans l'armée.

A la fin nous comprenons que la veille de notre arrivée elles sont dormis ensemble dans la maison, puis que la militaire devait rejoindre sa caserne en bus. A l'arrêt suivant elle descend et appelle sa copine pour s'enfuir ensemble.

Et c'est censé être romantique ? C'est d'un classique !

Pas de suspense, pas de rebondissement, l'histoire est devinable. Ça se termine par la lecture d'une lettre : "ma sœur j'espère que tu vas me comprendre".

Tout ce que je vois, ce sont des filles pourries gâtées révoltées contre le système comme peuvent l'être des adolescentes et qui n'assument pas leurs responsabilités et leurs erreur. L'auteur a transposé sa mentalité de génération Y des années 2010 sur une fille des années 90.

L'histoire des parents est très secondaire. Il me semble que nous découvrons rapidement qu'ils sont parti en Floride pour visiter une nouvelle maison.

Le père a publié deux romans : mélange de science-fiction et de James Bond. Un style de roman "série B" que je nomme "roman hamburger" : bien gras avec des intrigues simplistes très binaires (le bien contre le mal). Mais grâce à l'effet "vintage", ses romans sont de nouveau publiés et il prépare le troisième.

Exécution technique

Contrairement à des jeux tels qu'Assassin's Creed ou GTA qui ont leur propre moteur de jeu, Gone Home utilise une moteur de jeu déjà tout fait : Unity.

Le jeu n'a pas d’énigme : il n'y a plus qu'à gérer trois portes à clef, deux cadenas à code et des déclenchements de son quand le joueur fait certaines actions. C'est le minimum syndicale dans un moteur de jeu tel que "Unity".

Les "développeurs" ont simplement créé les textures, les objets et les sons : monologue, ambiance et musique.

Gone Home n'a que deux voix, ne gère pas d'interaction entre personnage.

Principe révolutionnaire du jeu ??

Certains critiques affirment que c'est la première fois qu'un jeu-vidéo n'est pas un jeu mais un moyen de raconter une histoire... comme si tous les autres jeux n'avaient pas d'histoire. En fait si, même Candy Crush Saga a une histoire (si vous jouez sur un ordinateur au travers de Facebook : sur Android et iPhone, vous ne la verrez pas). Les jeux épistolaires (à base de lettres que vous devez lire) existaient déjà et sont des moyens de faire de la narration pour pas cher : Myst et ses suites, est un bon exemple. Bioshock utilise des enregistrements selon le même principe.

Essayer de découvrir ce qui s'est passé dans une maison vide n'a rien de nouveau : 7th guest et 13th hour. Ou tout autre jeu policier, style CSI, Sherlock Holmes, etc...

On peut tourner les objets qu'on saisie... Mais ça n'apporte rien à l'histoire. C'est inutile ! On prend des objets en main qu'on tourne, mais ça ne sert à rien !?!?

Les incohérences

Le plan de la maison est absurde. S'il avait été logique, il aurait pu servir à repérer les passage secrets.

Comment se fait-il que le personnage que nous incarnons ne connaisse pas les passages secrets alors qu'ils sont si évidents ?

Pourquoi la loge du domestique est au sous-sol ? Pour qu'il tombe malade ou qu'il fasse une dépression ? Dans la réalité, les loges de domestiques sont sous les toits.

Les cloches pour appeler le domestique sont dans sa chambre. Dans la réalité elles devraient être dans la cuisine : là où doit être le domestique la plus grande partie de la journée.

La carte

Nous entrons dans la maison par une pièce nommée le "foyer", bien qu'il n'y ait pas de cheminée, dans cette pièce.

La disposition des pièces n'a aucune logique pratique réel. Le développeur n'a aucune notion d'architecture : dans l'aile gauche il place un couloir qui tourne et des pièces autour, qui ne remplissent même pas une forme rectangulaire.

Le premier étage est au dessus... de rien ! Il n'y a aucune salle du rez-de-chaussée en dessous du premier étage ! Mais c'est aussi vrai dans l'autre sens : il n'y a pas de pièces au dessus du rez-de-chaussée.
Selon l'image pour vendre le jeu, la maison a clairement deux étages en façade, or les pièces ne se chevauchent pas !

En violet foncé le rez de chaussée.
En gris le premier étage.

La maison a deux ailes bien séparées. Selon un plan du rez-de-chaussée affiché au sous-sol, le garage a été ajouté relativement récemment. Le développeur a tout de même essayé d'avoir une logique.

La conception de la partie droite est plus logique que la partie gauche, avec un couloir en biais. C'est aussi une partie où je suis resté moins longtemps, car j'avais compris les mécaniques du jeu (ou plutôt l'absence de mécanique). Mais aussi, l'architecture étant plus réel est pratique, je m'y suis déplacé plus rapidement.

Remarquez aussi la différence de taille entre les salles de l'aile droite et le reste de la maison... comme si la partie droite était inspiré d'un lieu réel et avait été dessiné par un architecte.

Nostalgie

Peut-être est-ce parce que j'ai encore des cassettes audio chez moi, mais le côté nostalgie des années 1990 me laisse totalement indifférent.

Le prix

Pour la valeur, je me base sur des jeux tels la série des Witcher ou Assassin's Creed : ils valent 60€ à la sortie puis 20€ au bout de 2 ans. Ils apportent environ 50 heures de jeu.

Avec 2 heures de temps de vie, Gone Home vaut donc 3€ le jour de la sortie, puis 1€ après 2 ans.

Des développeurs qui ne se prennent pas pour de la m*de

Le jeu ayant une référence lesbienne, si vous détestez ce jeu, certains n’hésitent pas à vous traiter d'anti-féministe et de misogyne.

En 2013, l'équipe des développeurs de Gone Home sont invités à la conférence PAX sur les jeux-vidéo. L'un des organisateurs est un dessinateur a fait des dessins qui ont déplu aux développeurs... 4 ans auparavant !

L'équipe de quatre développeurs dit être composé de deux femmes, un gay. Ils décident de refuser de venir, et le fait savoir haut et fort. Je trouve qu'il y a une énorme disproportion entre l'importance du groupe de développeurs et l'organisation de la conférence. Les développeurs sont aux USA et la conférence en Australie. Vouloir imposer une idéologie politique aussi loin de son propre pays dans un contexte culturel différent est d'une bêtise rarement vue.

L'éthique des journalistes (aussi nommé "#GamerGate")

Ce jeu est au centre de la polémique du #GamerGate.

Ce jeu a mis en colère plein de joueurs contre les journalistes, et je dois l'avouer, moi même, je peste contre ces journalistes.

Comment ce jeu peut-il avoir plus de 12/20 : toute note supérieure est totalement malhonnête !

Et pourtant il est difficile de trouver un "critique" professionnel qui descende ce jeu. Il a clairement été survendu.

Mais surtout, le #GamerGate a découvert que les journalistes qui ont donné la note de 10/10 à Gone Home, sont en fait des amis des concepteurs du jeu. Ils ont donné cette note avant que n'importe qui d'autre n'ait pu y jouer. Seul 8 jeux ont eu 10/10 cette année-là sur le site Polygon.

Une fois les premières bonnes notes sorties, il est apparu difficile aux critiques suivant de contredire leurs pairs.

Peut-être est-ce à cause de l'histoire "romantique lesbienne" ? C'est tellement "hipster" d'aimer les histoires de LGBTQetc.

Franchement, autant acheter le Bluray de La Vie D'Adèle pour le même prix. Dans un film, au moins, il y a plein de techniciens, plein de scénaristes et plein d'acteurs : entre ce film et Gone Home, choisissez le film, c'est beaucoup mieux !

FAQ rapide contre les arguments en faveur de ce jeu

C'est un jeu indépendant, ils n'ont pas le même budget

L'indépendance a bon dos. Voilà que les grands studios font des jeux utilisant une apparence de jeu "indépendant". Le fait que le jeu soit indépendant ne doit pas éclipser les défauts du jeu et le fait qu'il est TRÈS cher pour ce qu'il est.

C'est à l'acheteur de savoir s'il veut acheter un jeu indépendant noté 12/20 à la place d'un jeu de gros studio noté 14/20. Le journaliste ne doit pas surélever la note de lui-même.

Ce n'est pas un jeu

Gone Home est interactif et récompense le "joueur" en faisant avancer l'histoire. Si ça n'est pas un jeu, ça y ressemble fortement. C'est au moins un "divertissement" pour passer le temps (pour ne pas dire une perte de temps).

C'est un jeu non conventionnel

Comme dit plus haut : quasiment tous les jeux ont une histoire. Les jeux de découverte dans une maison ont déjà été fait. Des jeux à narration épistolaire (au moyen de lettres) ont déjà été fait. Il ne peut pas y avoir de jeu plus conventionnel que Gone Home, sauf que les aspects énigmes ou combat en ont été retirés.

Conclusion

Ce jeu est :
  • comme Myst (une narration épistolaire), mais sans énigme.
  • comme un point-n-click sans objets et sans missions
  • comme un jeu d'enquête comme CSI ou Sherlock Holmes, mais sans enquête
  • comme un RPG, mais sans combat.
  • comme un FPS, mais sans monstre et sans arme.
Donc prenez un jeu et retirez toute la partie jeu pour ne garder que la partie scénario, sans compenser l'absence de jeu par plus de scénario.

N'achetez pas ce jeu : prenez-le si vous le trouvez gratuit. Les journalistes de jeux-vidéo se sont tirés une balle dans le pied en notant bien ce jeu. Le #GamerGate a raison : il y a des problèmes d'éthiques chez les journalistes de jeux-vidéo.

Bonus


La cave et le rez-de-chaussée superposés.

Le premier étage et le grenier superposés.