Voici donc un article qui va vous aider à bien comprendre ce qu'est un SJW, et ce qu'est sa philosophie.
Définition
Un "Social Justice Warrior" ou SJW se traduit littéralement par "Guerrier de la Justice Sociale". Il s'agit d'un terme péjoratif pour designer les va-t-en-guerre et les don-quichottes qui combattent de manière extrême et jusqu'à l'absurde, l'exclusion sociale.Même si son combat part d'une bonne intention, le SJW se montre d'une rare pugnacité, à trouver de l'exclusion sociale, là où il n'y en a pas, et à tout de même le combattre par tous les moyens.
Le SJW aura du mal à faire la part des choses et voudra absolument pousser son combat contre l'exclusion sociale, dans tous les domaines de sa vie, dans son boulot, ses études, durant les cours, ses loisirs, sur les fictions qu'il lit, entend ou regarde, dans les jeux-vidéo, vraiment partout.
Son excès d'empathie l'amène à penser à la place de la soi-disante "victime" de discrimination ou prêter des intentions qu'il n'a pas forcément au soi-disant "agresseur". Souvent le SJW ne fait même pas partie du groupe qu'il défend, et n'a donc aucun ressenti personnel de cette supposée "exclusion".
Le Social Justice Warrior débutant ne va pas se mettre en danger, et va combattre l'exclusion sociale bien à l'abri, principalement sur Internet, bien au chaud derrière son écran d'ordinateur ou de téléphone intelligent. Quand il sort, cela permet parfois de mesurer son niveau de déconnexion au monde réel.
Mais le SJW est délicat : il veut recréer son environnement naturel à l'extérieur de chez lui, dans des zones qu'il nomme "Safe Space" (Espace Sécurisé).
Le SJW trouvera des camarades de combat dans les cours de théorie du genre (aussi appelé cours de droit pour les femmes) sur les campus américains. Ils vont pouvoir ainsi manifester sur des sujets de supposées oppressions, et se faire manipuler par des mythomanes ou des activistes sans scrupules, qui vont pouvoir s'en tirer sans sanction, malgré leur mensonges.
Fort de son diplôme en psychologie, notre SJW va pouvoir faire une carrière sous-payée de journaliste, d'où il va pouvoir pousser son idéologie dans ses articles, sur plein de domaine de la culture en se faisant passer pour un critique.
Les SJW sont contre l’exclusion !
Le SJW est surtout "éclairé" sur l'exclusion des "minorités" suivantes :- les femmes : car oui, selon le SJW, les femmes sont une minorité. Le féminisme radicale est son credo.
- les gens de couleurs : c'est à dire, les non-blancs
- les gens qui ne s'identifie pas à leur sexe biologique. Transgenre, asexuel, queer, etc
- les non-hétéros : le SJW est souvent contre la pornographie hétéro voir même toute suggestion de relation sexuel hétéro.
Mais ce set d'exclusions est le minimum de base.
En fonction du SJW auquel vous avait à faire, les sujets suivants peuvent s'ajouter :
- les gros : l'acception des gros contre les privilèges des personnes fines
- les handicapés : contre le capacitisme (ableism en anglais). Parfois ce sont de vrais trisomiques 21 qui vous expliquent comment ils haïssent les non-handicapés.
- les "otherkins" : personnes qui pensent être autre chose qu'un humain, piégées dans un corps humain. Cela peut être des animaux, des êtres magiques, des étoiles, des dieux, des personnages de fictions, etc...
- "Multiplicity" : les "headmates", littéralement, les colocataires de tête. Des gens qui vous font croire que plusieurs personnalités habitent leur tête. La schizophrénie telle qu'elle est fantasmée par la télé n'a évidement aucun rapport avec la réalité.
La liste n'est évidemment pas limiter, car le SJW trouve d'autres moyens de jouer la victime. Les sujets "border-line" de l'oppression sont le Furs (fétichistes qui se déguisent en peluche) et les pédophiles (défenseur de l'abaissement de l'âge légal pour le sexe à 13 ou 12 ans), les bronies (les fans de mon petit poney, 4ème génération).
Le SJW défendra toutes ces oppressions en même temps. Il appelle "intersectionnalité" l'étude des personnes qui subissent plusieurs oppressions en même temps.
Mais le SJW est pour l’exclusion !
Selon le SJW, l'exclusion inversée n'existe pas. Il déclare que toutes les exclusions précédentes sont dues à l'oppression de l'identité majoritaire contre les identités minoritaires.Or selon le SJW, quand on est oppressé, la haine est parfaitement justifiée (admettant par là, qu'il a bien de la haine de l'identité majoritaire).
Selon le SJW :
- le sexisme inversé (reverse sexisme) et la misandrie n'existent pas (même si certains trans ou lesbiennes admettent ouvertement être misandres)
- le racisme inversé (racisme anti-blanc) n'existe pas
- l'hétérophobie n'existe pas
- la haine des cis-genre est parfaitement justifiée
Il demandera que les livres Tom Sawyer ou la case de l'oncle Tom soient réécrits pour ne plus comporter le mot "nègre", combien même cela représente l'état d'esprit raciste de l'époque.
Si vous le traiter d'"idiot", d'"imbécile", ou de "fou", il vous traitera de capacitiste (haine contre les handicapé).
De même pour les religions : les musulmans sont oppressé, donc il n'est pas tolérable de se moquer de leur religion. Par contre, c'est possible de se moquer des chrétiens.
Le SJW a la haine de l'identité majoritaire. Rejoignez son camp, trouvez-vous une raison d'être oppressé ou vous serez exclus et détester par eux.
Le SJW a internalisé la théorie du genre
La théorie du genre devient un doux délire comparé au reste.Toutefois cela reste la base. Voici quatre concepts bien distincts selon un SJW :
- Votre sexe biologique : il ne compte pas ! N'en parlez pas ! Quoiqu'il en soit, il peut être : mâle, femelle, autre, etc...
- Votre genre : votre sexe "ressenti" par votre cerveau. Par définition, ce qui est dans votre tête n'est qu'une vue de l'esprit et n'a aucune existence réelle. Mais c'est ce qui compte pour un SJW ! Oui, c'est délirant, je sais. Mais vous pouvez choisir n'importe quoi. Bien entendu, féminin, masculin, et n'importe quoi entre les deux. Mais aussi, asexué, hermaphrodite, autre, etc...
- Votre attirance sexuel : quels sont les genres qui vous attirent dans la liste précédente ? Les "bi" disent ne pas vouloir choisir entre féminin et masculin. (ce qui signifie que les bis sont rarement monogames)
- Votre pronom : le pronom va servir à parler de vous quand vous n'êtes pas là. De base vous avez le choix entre "il" et "elle" ("he", "she", "it" en anglais). Il peut être sans rapport avec votre genre bien entendu. Vous pouvez choisir d'autres pronom comme "them" (en anglais "ils" qui n'a pas d'indication de genre), "cis", "zes", "nuf", "plop", "truc", etc, etc.. Bien entendu, vous indiquez vos pronoms personnel sujet, pronom personnel complément et pronom possessif (qui prend le genre du possédant en anglais) : he/him/his, she/her/her, they/them/their, cis/cim/cis, ze/zir/zir, xe/xem/xyr etc...
Si vous utilisez le mauvais prénom, le SJW vous insultera copieusement.
Bien entendu, le SJW aura du mal à comprendre que vous êtes attiré par les "vraies" femmes et non par des trans-genre (ou pour une femme d'être attiré par de vrais hommes), car c'est plus facile d'avoir des enfants avec.
Le sexe biologique n'étant pas censé existé, le SJW utilisera régulièrement mâle à la place de masculin ou femelle à la place de féminin. Le SJW n'est pas plus doué qu'un être humain normal pour bien faire la différence entre sexe et genre.
Notez que certaines féministes détestent les trans-genres.
La théorie des "Trigger Warnings"
Le PTSD, en français le désordre de stress post-traumatique est une maladie mentale qui engendre peurs paranoïaques et cauchemars chez des personnes qui ont été exposées à un fort stress. Ce sont surtout les soldats qui en sont les victimes reconnues.Certains psychologues ont émis l'hypothèse que des événements rappelant la situation stressante pouvaient déclencher des crises d'angoisse. En anglais, ces événements déclenchant sont appelés des "Triggers" (les "déclencheurs").
Le PTSD existe bien, mais la théorie des "Triggers" n'a jamais été validées par la psychiatrie.
Quoiqu'il en soit le SJW affirmera qu'il est potentiellement atteint de PTSD : le nombre de personnes affirmant être atteintes de PTSD a explosé ! Il vous indiquera quels sont ses propres événements déclenchant, et connaîtra un bon nombre d'autres déclencheurs de personnes qu'il ne connaît pas personnellement.
Si une histoire contient des événements déclenchant pour quelqu'un, il exigera un avertissement en début de document ; en anglais "Trigger Warning" : "attention : ce texte contient des événements déclenchant", suivi de la nature de ces déclencheurs.
Déclenchant, pour qui ? C'est bien là tout le délire : même si le SJW n'a jamais rencontré quelqu'un faisant une crise d'angoisse en lisant un document ou un site web pour cette nature d'événement déclenchant. Il exige le "trigger warning" par mesure de précaution.
Safe Space
Les espaces sécurisés (Safe Space) sont des endroits sans "trigger". Ce sont avant tout les lieux de rencontre entre SJW pour discuter ensemble des oppressions que les autres subissent et qu'ils veulent combattre.Mais dans le terme Safe Space, il y a surtout la promesse que vos idées en tant que SJW, ne seront jamais remis en cause. Ce sont donc des lieux de discussion, où la discussion (au sens débat) n'aura pas réellement sa place, sous peine d'être exclu.
Certains SJW ont créé des salles "Safe Space" qui rappellent une classe de maternelle, ce qui permet aux anti-SJW de se moquer encore plus d'eux.
La salle contient de la pâte à modeler, des livres de coloriage, des cookies, de la musique enfantine, des poupées bariolées : tout pour jouer et se reposer l'esprit des agressions de la vie. A croire que le SJW n'est pas fait pour la vie réelle.
Les Micro-agressions
Selon les SJW, les micro-agressions sont toutes ses phrases et remarques qui semblent bénignes, mais qui, cumulées, provoqueraient un sentiment d'exclusion. Évidement cette théorie révolutionnaire n'a jamais été validée par une expérience, mais la réalité n'est qu'un détail futile pour le SJW.Par exemple, si vous rencontrez quelqu'un qui a un accent, et que vous lui demander "de quel pays viens-tu ?", c'est une micro-agression.
Si vous lui dites "Tu parles bien français", c'est une micro-agression.
Demander à quelqu'un typé asiatique de vous aider en Mathématiques, c'est une micro-agression.
Demander à quelqu'un typé africain, de parler moins fort, c'est une micro-agression.
Vous ne rêvez pas : pour savoir ce qu'il ne faut pas dire, il faut être au courant de tous les stéréotypes racistes, et donc être pire qu'un raciste.
Mais dans la liste en lien, vous trouverez des "micro-agressions" étonnantes comme "L'Amérique et un pays d'opportunité", "les plus qualifiés pour un travail doivent l'obtenir", et l'explication l'est encore plus : "Cela donne l'impression que les gens de couleurs sont injustement avantagés".
Vous ne rêvez pas : les micro-agressions consistent à trouver de l'exclusion, dans des phrases anodines, et à en imaginer un sens totalement absurde. Celui qui imagine ce sens caché, se montre en réalité plus raciste que les racistes qu'il veut combattre. En réalité, la théorie des micro-agressions sert de prétexte à censurer tout début d'idée qui va à l'encontre de la philosophie du SJW : sa lutte contre l'exclusion et la haine de l'identité majoritaire.
Le SJW et la liberté d'expression
Grâce aux triggers warning, au safe space, aux micro-aggressions, aux manifestations, le SJW a toute une palette d'arguments qui lui permettent d'empêcher toute personne remettant en cause ses opinions de parler.De plus traiter son adversaire de "raciste, sexiste, homophobiste, transphobiste, nimportequoi-iste" permet de faire croire que sa seule motivation est la haine. Ainsi, le public non averti n'ira même pas voire la réalité de ces accusations de peur d'être lui-même accusé de défendre des personnes si peu recommandables.
Cette technique oratoire (sophisme moderne) est appelé la tromperie de l’épouvantail (déformer les propos de l'adversaire jusqu'à l'absurde) et la tromperie empoissonnement du puits (accuser son adversaire avant qu'il n'expose son point de vue : ainsi le public aura tendance à mal interpréter ses arguments).
Son mot préféré est "problématique" pour désigner ce qu'il faut changer, sans réellement expliquer pourquoi c'est problèmatique.
La politique identitaire : le loup dans la bergerie de la gauche
La plus grande inégalité est celle entre les enfants de riches et ceux de pauvres.L'extrême droite a toujours essayé de se faire passer pour un mouvement de gauche en faveur des ouvriers. Nazi signifie "Nationale Socialisme" : en faisant croire que le problème est l'étranger ou le juif, les racistes en tout genre ne font que se dresser les ouvriers contre les ouvriers. La rivalité entre ouvriers est utilisé par les patrons pour mettre en concurrence ces groupes et faire baisser les salaires.
Le FN est issu des mouvements poujadistes qui sont en fait les patrons des épiceries qui se révoltaient contre les grandes surfaces de distribution. Le FN a toujours été un mouvement de petits patrons racistes, dont le but est de maintenir en précarité les travailleurs étrangers afin d'avoir une main d’œuvre payée au noir et peu chère.
Pour le communisme, le féminisme a toujours été considéré comme un faux problème car la seule vraie lutte, est celle des classes. En mettant devant la lutte des classes, la lutte homme-femme, le féminisme, même s'il s'appelle féminisme-socialiste ou féminisme-marxiste, n'est qu'un détournement de la véritable lutte, et une division interne au mouvement.
Ceux qui luttent contre le racisme anti-blanc sont malheureusement des sympathisants FN, qui veulent dénoncer l'absurdité des lois anti-racistes françaises. Bien que contre le FN, je ne peux qu'être avec eux, quand ils dénoncent ces lois.
La politique identitaire, qu'elle défende la majorité ou la minorité, n'apporte que des faux problèmes, et ne sert que ceux qui en font la promotion. Les journalistes et les "critiques" féministes sont les premiers à toucher de l'argent pour donner à leur audience des fausses preuves de leur idées préconçues.
Le Nazisme et le féminisme-marxiste ont ceci en commun : ils veulent parasiter une autre idéologie, et finir par y créer des divisions au moyen de caractéristiques identitaires qui ne peuvent être changées par celui à qui l'étiquette est collée.
Conclusion
Si j'étais un parent américain, et que mes enfants dilapidaient leur frais de scolarités dans des études du genres qui n'ont aucun débouché, j'aurais vite fait de leur botter le cul et de ne plus payer.Le SJW pêche par excès d'empathie et veut éliminer toute forme d'exclusion à la mode.
En réalité, il se fait endoctriner par les professeurs de la théorie du genre. Pour peu qu'il soit un homme blanc, il se fait manipuler pour adopter des positions qui à terme le mettront dans une position inférieure. J'ai une autre vision de l'égalité : elle passe par l'égalité d'opportunité, mais certainement pas par l'obligation de résultat et les politiques de quotas "positifs" qui en découlent.
Il est facile de relever l’hypocrisie du SJW et de le ridiculiser, et il est important de continuer à le faire car le SJW fait perdre son temps à lui-même et à tous, pour des supposés gains en bien-être pour tous, très discutables. Le SJW se bât pour des "minorités" qui n'ont pas demandées à être défendues ou pour une fraction vraiment insignifiante de la population. Mais il est probable qu'il y en ait de plus en plus.