Ces citations nous sont servis par des imitateurs fort bons, par des comédiens dont on reconnaît les originaux dont ils s'inspirent essentiellement (voir uniquement) grâce à leur coiffure. Un grand bravo aux coiffeurs.
Par contre les dialogues se situent souvent hors contexte pour les besoins de la mise en scène, et Sarkozy ne sourit pas assez par rapport à l'original, quand il est en public (le but étant d'être toujours souriant même sur toutes les photos prises lors d'une sortie publique).
Voilà pour les compliments.
Tous les défauts, je les résumerai en un seul mot : omission.
Il n'y a pas que de l’omission, mais aussi des mensonges flagrant. Quand Paris-Match publie les photographies de Cécilia avec son amant, dans le film, Sarkozy dit qu'il s'en fout. Dans la réalité, le rédacteur en chef a été viré après un coup de téléphone de Sarkozy à son ami intime, propriétaire du journal.
Alain Genestar et Nicolas Sarkozy
Alain Genestar (ex-Paris Match) invité d'@si
Omission des épisodes gênant comme salon de l'agriculture, les insultes aux dockers, et le fameux kärcher qui a relancé les émeutes en banlieue.
"Casse-toi pauv' con"
"La racaille"
Lien : "Le Kärcher est le terme qui s'impose"
Dans bon nombre de cas, les faits sont mise en ellipse, ou totalement ignorés : Clearstream est évoqué rapidement. On ne parle pas de la prise d'otage où le super ministre, ou plutôt super policier négociateur, mais avant tout super candidat pour sa pomme a failli tout faire sauter, tout en se faisant filmer avec la caméra des pompiers quand il transporte des enfants sauvés du preneur d'otage.
Pas un mot sur les radars automatiques (dont l'histoire méritera plusieurs articles sur ce blog).
Je suis allé au cinéma voir ce film avec quelqu'un qui était pour Sarkozy. Malgré tout ce qu'il manque, il a trouvé le moyen de trouver que le film était plutôt contre Sarkozy. Comme quoi, ceux qui votent pour lui, sont sans doute ceux qui s'informe le moins...
En attendant, au lieu de perdre votre temps à voir ce film qui ne vous apprendra sans doute rien, allez plutôt chercher "Le Président" avec Jean Gabin de 1961. Vous vous rendrez compte à quel point le monde de la politique n'a pas changé.
"Les partis ne sont plus que des syndicats d'intérêts"
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