jeudi 10 octobre 2013

Vous êtes en faveur du viol, si... vous êtes un homme (homo ou hétéro) !

L'article en anglais nommé A Man Is a Rape-Supporter If… du blog Eve Bit First est tellement énorme qu'il mérite une traduction en français pour que vous puissiez juger par vous même.


Un homme est en faveur du viol, si...

Voici un guide pratique pour les femmes qui côtoient des hommes. J'ai récemment reçu un tas de commentaires d'hommes qui disaient qu'ils n'étaient pas en faveur du viol, parce qu'il (1) n'ont jamais "violer" une femme et/ou (2) sont gays. Si vous voyez régulièrement un homme qui proclame être anti-viol, vérifiez ce qu'il entend par là.

Un homme est en faveur du viol, si...

  • il s'est un jour sexuellement engagé avec n'importe quelle femme alors qu'elle était mineure, saoule, droguée, physiquement retenue, inconsciente, ou sujette à une coercition psychologique, physique, économique, ou émotionnel
  • il défend l'actuelle définition légale du viol et/ou s'oppose à faire du consentement une défense.
  • il a accusé une victime de viol d'avoir le "remord de l'acheteur" ou d'en vouloir à l'argent de l'homme
  • il a reproché à une femme de "se mettre elle-même dans une situation" ou elle "pourrait être" attaquée
  • il s'est procuré une prostituée
  • il caractérise la prostitution comme un "choix" de "travail" "légitime" ou défend les hommes qui achète les prostitués
  • il a un jour révélé qu'il conçoit le sexe comme fondamentalement transactionnel
  • il a été dans une boîte à strip-tease
  • il est contre l'avortement
  • il est pour le choix à l'avortement car il croit que l'accès à l'avortement rendra les femmes plus disponibles sexuellement
  • il ramène les discussions sur la pornographie à une question de "liberté d'expression"
  • il regarde de la pornographie dans lesquels des femmes sont représentées
  • il regarde de la pornographie dans lesquels les actes sexuels sont présentés comme une lutte de pouvoir ou une domination, combien même il n'y a pas de femme
  • il caractérise le comportement d'auto-sexualisation de certaines femmes, tel que porter du maquillage ou des talons hauts, comme une preuve du désire des femme à "avoir" un homme
  • il raconte ou rit à des blagues impliquant des femmes qui sont attaquées, sexuellement "bernée", ou harcelées sexuellement
  • il exprime de la joie en regardant des films/comédies musicales/séries télévisées/téléfilm/pièces dans lesquels des femmes sont sexuellement rabaissée ou présentée comme des objets sexuels
  • il se moque des femmes qui se plaignent des attaques sexuels, du harcèlement sexuel, les garçons qui sifflent les filles, la représentation des femmes dans les media, ou les autres formes de chosification sexuelle
  • il est en faveur de la "libération" sexuelle et proclame que les femmes auraient plus de sexe avec (plus d') hommes si la société ne les "inhiber" pas
  • il affirme ou sous-entend que les femmes qui ne veulent pas avoir de sexe avec un homme sont "inhibée", "prude", "coincé", "misogyne", ou psychologiquement malade
  • il argumente que certains comportements mâles envers les femmes sont "culturel" et donc ne sont pas des sujets légitimes de l'attention des féministes
  • il a un jour subordonné les intérêts d'une femme d'une population donnée aux intérêts des hommes de cette population, ou agit dans des discussions comme si les intérêts des femmes sont les mêmes que les intérêts des hommes
  • il promeut des points de vue religieux ou philosophiques dans lesquels le bien-être physique/psychologique/émotionel/sexuel d'une femme est subordonné à celui de l'homme
  • il décrit l'anatomie femelle en termes de pénétration, ou utilise des termes qui se rapporte au "vide" de l'anatomie femelle quand il décrit la femme
  • il défend la violence physique envers les femmes sur la base du “consentement”
  • il défend la sexualisation ou les abus sexuel de filles mineures sur la base du “consentement” et de la "volonté"
  • il promeut l'idée que les femmes en tant que classe sont plus heureuse ou plus comblées si elles ont des enfants, ou qu'elles "devraient" avoir des enfants
  • il argumente que les gens (ou seulement les "hommes") ont des "besoins" sexuels
  • il discute du "type" de femmes qu'il trouve sexuellement attirantes et/ou tente d'humilier une femmes en lui disant qu'il ne la trouve pas sexuellement attirante
  • il chosifie sexuellement des lesbiennes ou des activités sexuelles de lesbiennes
  • il défend ces agissements en disant que certaines femmes le font aussi

Alors, voyons combien de femmes qui lisent ceci, connaissent un seul homme de plus de 18 ans qui ne rentre pas dans cette liste. Quelqu'une ?


Remarques

Les termes utilisés pour la pornographie permet d'inclure toutes les représentations, même les dessins, les sculptures, etc.

Remarquez bien que seuls les hommes peuvent être en faveur viol. Par exemple, une femme qui est contre l'avortement, est-elle considérée comme étant en faveur du viol ?

Dans la phrase "proclame que les femmes auraient plus de sexe avec (plus d') hommes", le "plus" est entre parenthèses. Ce qui signifie, que selon l'auteure, les hommes n'ont pas de relations sexuelles avec les femmes ?!

Un homme ne doit regarder que de la pornographie entre mâles, selon l'auteure. Par contre, selon les deux derniers critères, ce n'est pas parce qu'une femme regarde de la pornographie entre femmes, qu'un homme a le droit de le faire.

La phrase suivante est dure à comprendre : "il chosifie sexuellement des lesbiennes ou des activités sexuelles de lesbiennes". De base "chosifier" est un concept qui peut s'appliquer à n'importe quelles personnes ou animaux. Quand je dis "un journal vend son lectorat à ses annonceurs", je viens de chosifier les lecteurs d'un journal. "Chosifier" signifie aussi qu'on ne tient pas compte des sentiments de la personne. Les concepts tels que "le coup d'un soir" et les "sex-friend" sont ce genre de chosification où les sentiments du partenaire n'est pas en ligne de compte. Donc le fait d'être excité par la vue de deux lesbiennes qui s'embrassent, sans s'occuper des sentiments des deux femmes, c'est être pour le viol... Sauf que je ne connais aucun homme hétérosexuel qui ne soit pas excité à la vue de deux femmes qui s'embrassent.

Il est toujours amusant de constater que celles qui brandissent des pancartes "ne me dites pas d'apprendre à ma fille comment elle doit s'habiller, mais apprenez à votre fils à ne pas violer", sont elles-même habiller comme des sacs. Il s'agit d'un problème qui ne les concerne pas. Quand elle dit "il caractérise le comportement d'auto-sexualisation de certaines femmes, tel que porter du maquillage ou des talons hauts, comme une preuve du désire des femme à avoir un homme", les mot "certaines" est visiblement là pour mettre de la distance entre ces femmes-là et l'auteure. Elle n'est donc pas concernée. Comment peut-elle juger que ces femmes ne le font pas pour être séduisantes envers les hommes, vu qu'elle montre par ailleurs qu'elle semble avoir des orientations homosexuelles et plus ou moins détester les hommes ?

Les féministes radicales de cet acabit ont une telle haine de l'homme, qu'elles les considèrent tous comme des violeurs. Elles veulent élargir la définition du viol de manière à ce que même la victime ne puisse pas déterminer elle-même si elle a été violée. Si on pousse une telle logique jusqu'au bout, tout rapport sexuel entre un homme et une femme est un viol !

La phrase de conclusion est équivoque : elle défit ses lectrices de trouver un seul homme qui ne soit pas dans cette liste ! Ça démontre rien qu'en soit l'hypocrisie du mouvement des féministes radicales, qui n'est qu'un mouvement de misandres qui se cachent sous la noble étiquette du féminisme.

Conclusion

Pour faire intelligent, je termine par une citation :

Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine, en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas acquis la certitude absolue.
Alberta Einstein, physicienne théorique, détentrice d'un Prix de Madame Nobel de physique en 1921

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